À la rencontre de… Valentin Rouffiac

Président des Jeunes avec Dati, candidate à la Mairie de Paris

En quelques mots, pourriez-vous préalablement vous présenter ?

Je m’appelle Valentin Rouffiac, je suis responsable des Jeunes Républicains de Paris et Président des Jeunes avec Dati. Je suis également étudiant en Droit/Gestion à l’université Paris-Dauphine. 

Vous êtes Président des Jeunes avec Rachida Dati, à l’occasion de la campagne municipale de Paris, pouvez-vous nous y expliquer votre rôle ?

Ma mission est de donner envie aux jeunes de s’engager dans la campagne pour Rachida Dati. L’engagement peut prendre différentes formes. On peut participer au projet : nous avons soumis un certain nombre de propositions à Rachida Dati qu’elle inclura dans son programme pour changer Paris. Il faut également des jeunes pour être actif sur les réseaux sociaux, ou pour aller sur le terrain afin de présenter notre projet. Tous les jours, nous sommes au contact des parisiens, pour échanger avec eux et leur expliquer pourquoi Rachida Dati est la seule alternative au bilan calamiteux d’Anne Hidalgo. Je suis également en contact quasi-permanent avec les têtes de liste afin de m’assurer qu’on ait une équipe dans chaque arrondissement. Enfin, je sers de relai entre l’équipe de campagne et les militants

Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à vous engager ?

J’ai toujours eu un goût pour la vie politique. Lorsque je voyais les débats présidentiels de Nicolas Sarkozy à la télé, sa victoire en 2007 puis sa défaite en 2012, lors des élections municipales dans le 7ème arrondissement en 2008 et 2014 et les victoires de Rachida Dati, la guerre Copé-Fillon après la défaite de 2012, la victoire de Valérie Pécresse aux régionales de 2015. Dans toute cette liste, il y a des belles victoires comme des tristes défaites. Quoi qu’il en soit, ma famille, mes parents et mes grands-parents ont toujours suivi l’actualité politique sans forcément s’engager. C’est lors de l’élection présidentielle de 2017, quand j’avais 17 ans que j’ai décidé d’être dans l’action pour soutenir François Fillon, le candidat de la droite.

 

Être jeune dans une campagne électorale, avantage ou frein ?

C’est un avantage car on n’est jamais fatigué. On est très fougeux et on a peur de rien. On n’a pas peur de briser toutes les barrières qui se dressent devant nous. Cela a pu être un désavantage auparavant car les responsables politique ne nous faisaient pas confiance et nous reprochaient d’être trop jeune, mais après la défaite de la droite au 1er tour de l’élection présidentielle, on a senti ce besoin de renouvellement, et surtout à Paris. C’est pourquoi nous avons élu Agnès Evren présidente de la Fédération de Paris qui a renouvelé la Fédération, lui a redonné un dynamisme que personne n’attendait. Elle nous a tous remis en ordre de bataille pour Gagner Paris. C’est aussi grâce à elle que nous connaissons cette dynamique de campagne. Agnès Evren a eu le courage de me nommer RDJ de Paris alors que j’avais 19 ans. C’est une première dans notre parti qu’un RDJ soit aussi jeune. De même, Rachida Dati m’a proposé de présider son mouvement jeune alors que j’ai 20 ans. Je pense être le seul responsable jeune de cette campagne qui suis encore étudiant, et qui connaît les problématiques parisiennes liés à la jeunesse, en terme de logement, de vie chère, d’accès aux bibliothèques municipales etc…

 

Pensez-vous que les élections municipales de 2020 seront celles de la jeunesse ?

Inévitablement. A droite nous avons compris qu’il fallait renouveler les listes et c’est aussi pour cela que Rachida Dati a rajeuni les têtes de listes par rapport à 2014. Je pense à Bertil Fort dans le 10ème arrondissement, à Rudolph Granier dans le 18ème ou François-Marie Didier dans le 20ème. Ce sont des jeunes actifs qui n’ont jamais brigué de mandat. Il y aura également des jeunes sur les listes, des jeunes qui sont sur le terrain depuis des mois voire des années et qui attendent patiemment leur tour. Avec Rachida Dati, les listes seront renouvelées et c’est l’une des nombreuses raisons pour lesquelles je la soutiens. Quand on voit que Benjamin Griveaux ou Cédric Villiani, les candidats du « Nouveau-Monde » recyclent des anciens élus du PS ou de chez nous et même des ministres, on voit bien que c’est une belle arnaque.

 

Comment ressentez-vous le lien entre jeunesse et politique dans ces élections locales ? Comment amener les jeunes à s’y engager davantage ?

Comme je l’ai dit, nous avons une candidate qui est très à l’écoute de la jeunesse. C’est, par exemple pour cette raison qu’elle a négocié, en tant que Maire du VIIème arrondissement, la création de 116 logements étudiants, avec la vente du Conseil Régional d’Ile-de-France. Certains sont dans la posture pour séduire la jeunesse. Nous, nous sommes dans les actes.
C’est vrai qu’il y a long travail à faire pour motiver les jeunes à s’engager. Je pense que petit à petit, si nos responsables politiques sont à notre écoute et si nous, responsables jeunes arrivons à montrer que la politique, ce n’est pas qu’écouter des discours, ce n’est pas qu’installer les chaises dans une réunion publique, ce n’est pas que coller et tracter, mais c’est également faire des rencontres, formuler des propositions, discuter et débattre entre nous et surtout se faire des amis avec qui on passe des bonnes soirées ; alors je pense que nous allons réussir à donner envie à la jeunesse de se forger son opinion et de s’engager pour les idées auxquelles elle croit.

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