À la rencontre de… Valentin Biletic

Directeur de Cabinet du Maire de Talant

Peux-tu, en guise d’introduction, te présenter ?

Je m’appelle Valentin Biletic, j’ai 24 ans, je suis Directeur de Cabinet de Fabian Ruinet, Maire de Talant, depuis Mai 2020.

A quel âge et pourquoi t’es-tu engagé en politique ? Pourquoi continues-tu d’être aujourd’hui engagé ?

Je suis engagé en politique depuis 2012, j’avais à l’époque 15 ans.

J’ai d’abord participé à des actions locales au sein de ma commune avant de franchir le pas de l’engagement dans un parti. J’ai fait le choix de m’investir encore plus afin de défendre les valeurs qui sont les miennes et permettre le développement de ma commune.

Tu es membre des Républicains. Pourquoi ce choix d’engagement ?

J’ai d’abord été membre de l’UMP (c’était à une autre époque), puis je me suis logiquement retrouvé dans les valeurs des Républicains. Des valeurs de travail, de mérite, d’autorité et surtout de liberté. La soi-disant « recomposition » politique de 2017 ne m’a pas fait douter un seul instant.

Tu es donc Directeur de Cabinet. Peux-tu nous expliquer en quoi consiste ta fonction et quels sont tes projets pour le mandat ?

« Le Directeur de Cabinet pilote, avec le Maire, la stratégie politique du groupe majoritaire ». Ça c’est sur papier, en réalité, les missions sont très larges. Il faut en effet conseiller au mieux le Maire et ses adjoints, porter la communication municipale, gérer les agendas, superviser l’application du projet politique dans les services et parfois représenter le Maire. Comme j’aime le répéter, c’est souvent « le bureau des emmerdes » ! Il faut gérer, au mieux et avec diplomatie, les urgences et les difficultés. Comme les élus, je suis vraiment engagé à 100% (voire plus) pour le confort de vie des habitants. Sur ce mandat 2020-2026, les projets sont nombreux, le premier c’est la sécurité, avec la refonte de la Police Municipale (triplement des effectifs, construction d’un nouveau commissariat, armement etc.). C’est une véritable attente des Talantais. Le second c’est la participation citoyenne avec la mise en place des conseils de quartier. Enfin, l’environnement avec une gestion adaptée et ambitieuse de la commune.

Quelles sont les valeurs, les enjeux et les batailles qui te tiennent à cœur et que tu défends à travers ton engagement ?

Localement c’est évidemment la qualité de vie des habitants qui me tient à cœur. Chacun doit pouvoir évoluer dans un cadre de vie agréable en toute sécurité, avec des services et des commerces à proximité. On retrouve d’ailleurs ces thèmes dans des engagements plus nationaux. Assurément, il faut qu’en France, nos concitoyens puissent vivre dans un cadre sûr et puissent accéder de manière égale aux services publics quels que soient les territoires. C’est malheureusement l’un des grands échecs de ce quinquennat. 

Comment perçois-tu la relation entre la jeunesse et la politique à l’heure actuelle ? Quels sont les conseils que tu donnerais à un jeune qui souhaite s’engager ?

En dehors de la jeunesse engagée, il y a aujourd’hui un véritable fossé entre les jeunes et la politique. Les raisons sont multiples mais force est de constater que beaucoup d’amis ou de connaissances préfèrent s’engager dans le monde associatif (ou dans des causes plus accessibles) qu’en politique. Il faut donc réinventer les rapports à travers des moments d’échanges communs avec des sujets nouveaux et dépoussiérés. C’est à la politique de venir vers le jeune et pas l’inverse ! Si j’avais devant moi un jeune qui souhaite s’engager, je lui donnerais deux conseils. Je lui dirais d’abord de faire attention ! La politique est exigeante, prenante et parfois douloureuse.  Ensuite, sans hésiter, je lui dirais de foncer et de profiter (en relisant chaque matin le conseil numéro 1) !

Propos recueillis par Éve-Marie Ganczarczyk.

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