À la rencontre de… Tanguy Vaast

Directeur de campagne de Frédéric Leturque pour les élections municipales à Arras

En quelques mots, pourriez-vous préalablement vous présenter ?

 Je suis Tanguy VAAST, j’ai 21 ans, je suis en 3ème année de droit à Lille, et parallèlement le Directeur de Campagne de Frédéric Leturque, je suis également candidat avec lui pour les élections municipales à Arras, préfecture de Pas-de-Calais.

Vous êtes directeur de campagne de Frédéric Leturque à Arras, pouvez-vous nous expliquer votre rôle ?

Le rôle du directeur de campagne est multiple :

C’est organiser les différentes actions des équipes de militants, et veiller à leur bon déroulement.

C’est aussi être avec son candidat sur le terrain, organiser et accompagner ses déplacements. Et c’est également être l’interlocuteur privilégié avec la presse pour les points de la campagne. Enfin c’est accompagner les colistiers dans l’élaboration du programme, du bilan et des différents documents de campagne.

Il y a également un côté administratif, il faut gérer tout ce qui concerne les dons, les factures, les réservations des salles, les déclarations de liste….

Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à vous engager ?

A l’origine je me suis engagé dans l’éducation populaire, j’ai rencontré beaucoup de jeunes, qui avaient des parcours vraiment différents du mien, et qui pour certains s’investissaient déjà dans des élections locales. Ça m’a vraiment donné envie de m’engager pour améliorer les choses, j’ai voulu me rendre acteur des changements et non pas spectateur.

 

Être jeune dans une campagne électorale, avantage ou frein ?

C’est à la fois un avantage et un frein. C’est un avantage car une campagne demande une certaine endurance, et lorsque on est jeune, l’inexpérience mêlée à une certaine envie de faire ses preuves suscite un enthousiaste débordant. Mais cette inexpérience est parfois montrée du doigt. Il y a là un paradoxe, on souhaite que les jeunes s’engagent en politique, mais dès qu’ils le font on leur reproche leur engagement sous prétexte qu’ils sont jeunes.  

 

Pensez-vous que les élections municipales de 2020 seront celles de la jeunesse ?

Les dernières élections européennes ont démontré que les jeunes ne sont pas déconnectés des enjeux politiques, et qu’ils voient dans le vote l’une des solutions à ces enjeux. J’espère donc qu’ils sauront saisir cette opportunité pour exprimer leurs opinions

 

Comment ressentez-vous le lien entre jeunesse et politique dans ces élections locales ? Comment amener les jeunes à s’y engager davantage ?

Il y a, en tout cas à Arras, un réel engouement pour ces élections municipales de la part des jeunes. C’est une particularité d’Arras et de son territoire, une personne sur trois à moins de 25 ans. L’ensemble des listes qui sont candidates comportent dans leurs rangs des jeunes, étudiants ou jeunes actifs.  De même dans nos équipes militantes.

Aujourd’hui on assiste à un phénomène de vote sur enjeux de la part des jeunes, il y a 2 enjeux qui semblent pouvoir mobiliser.

D’abord, la question écologique. Il faut savoir y apporter une réponse pragmatique, mais surtout intelligente pour continuer la transition écologique de notre habitat urbain, sans pour autant décréter une marche forcée.

L’autre enjeu est de pouvoir créer une ville qui sait proposer aux jeunes des activités dédiées spécialement pour eux

Curieux de découvrir d’autres portraits de jeunes engagés ?

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