À la rencontre de… Saméry Techer

Engagé auprès de Nassimah Dindar à Saint Denis de la Réunion

En quelques mots, pourriez-vous préalablement vous présenter ?

Saméry TECHER, j’ai 20 ans et je suis étudiant à la Faculté de Droit et Science Politique à Montpellier. A la suite de l’obtention de mon baccalauréat Économique et social avec mention, j’ai souhaité quitter mon île La Réunion, en vue d’entreprendre des études en France Hexagonale.

Parallèlement à mes études, j’ai intégré une association « Le Rotaract Club de Montpellier », et j’ai eu l’opportunité d’avoir été élu Président de ce club pour l’année 2019/2020. Cette belle expérience associative démontre l’intérêt que je porte à l’altruisme, aux valeurs humanistes et à la volonté de servir les autres.

A l’occasion des élections municipales de 2020, vous êtes engagé au sein d’une campagne électorale. Pouvez-vous nous y expliquer votre rôle ? Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à vous engager ?

J’ai la conviction que les jeunes doivent prendre part aux enjeux politiques à venir. Partant de ce postulat, il m’est apparu évident, que dans la continuité de mes études universitaires, j’ai effectué différents stages au Parlement : Assemblée nationale, Sénat, ainsi qu’au Cabinet du Président du Département de la Réunion… Ces stages m’ont permis de m’intéresser en profondeur à la chose politique, tant au niveau local que national. Cette passion pour la politique est née depuis mon élection en tant que Président du Conseil Départemental des Jeunes à La Réunion, sous la mandature de Nassimah DINDAR (Présidente du Département de La Réunion – 2004 à 2017 et Sénatrice de La République depuis 2017). Dès son élection au Sénat, elle m’a accordé une confiance totale pour la réalisation de différents travaux relatifs aux problématiques sociales Réunionnaises. Ce fut un honneur et un plaisir d’avoir travaillé en étroite collaboration avec elle. Nassimah DINDAR, candidate aux élections municipales à Saint Denis de La Réunion a décidé de me renouveler sa confiance dans l’aide que je peux lui apporter en ce qui concerne l’élaboration du programme qu’elle conduit au sein de la liste de « Saint Denis en l’Air ». Également, elle a pu mesurer tout le travail législatif effectué sur le terrain par moi-même et elle sait pertinemment  qu’elle peut compter sur mon professionnalisme.

En résumé, les motivations qui m’ont poussé à m’engager en politique sont : la confiance et la loyauté qui créent les liens d’amitiés que j’entretiens avec Nassimah DINDAR ; mes expériences professionnelles et mon cursus universitaire en Droit et Science Politique enrichissent nos liens amicaux. Enfin, aux côtés de Nassimah DINDAR, je lui prête mon concours dans tout type de mission qui relèverait de la campagne à savoir par exemple : la communication politique, apporter des informations claires et objectives à la population Dionysienne, et susciter leur mobilisation,  notamment celle des jeunes, pour qu’ils exercent leur droit de vote aux prochaines échéances électorales.

 

Être jeune dans une campagne électorale, avantage ou frein ?

La jeunesse est souvent assimilée à un manque d’expériences. Pour faire de la politique, au sens noble du terme, il faut selon moi de l’expérience et de la modernité. En effet, Nassimah DINDAR, Sénatrice et candidate aux élections municipales à Saint Denis a fondé ces liens de transmission : apprendre, transmettre aux jeunes des valeurs progressistes pour l’élaboration d’un projet pour notre société de demain. Cette démarche de transmission conduit à l’idée qu’être jeune, c’est de ne pas être forcément expérimenté, mais s’inspirer des Femmes et des Hommes d’expériences.

 

Pensez-vous que les élections municipales de 2020 seront celles de la jeunesse ?

Je l’espère fortement. Je trouve personnellement que les jeunes se sentent de plus en plus concernés par les enjeux sociétaux qui nous concernent aujourd’hui et ceux de demain. Se sentir concernés est une chose, mais passer à l’étape d’un engagement est autre chose. L’opinion publique à l’égard de la politique est hélas désastreuse, c’est un fait reconnu. En revanche, il me semble fondamental de ne pas rester dans l’inertie, les jeunes doivent s’engager s’ils veulent changer les choses, ce que j’en suis persuadé.

 

Comment ressentez-vous le lien entre jeunesse et politique dans ces élections locales ?

Une élection municipale est une élection à l’échelle locale. La proximité caractérise ce lien entre la population et la politique. S’agissant de la jeunesse, le lien est hélas partiellement rompu, eu égard à la conception négative des jeunes envers la politique. C’est surtout le lien de confiance qui est à reconstruire entre les jeunes et la politique. Cette reconstruction s’opère sans aucun doute par la transmission et l’engagement des jeunes.

 

Comment amener les jeunes à s’y engager davantage ?

Pour amener les jeunes à s’engager en politique, il faut leur donner les moyens matériels et humains afin de créer un espace d’échange privilégié à la jeunesse (Forum). Donner la parole aux jeunes, c’est faire vivre une démocratie. Cette prise de parole par les jeunes sur les enjeux qui les concernent est essentielle, en vue de les sensibiliser sur leur engagement. Par exemple, créer des Conseils Municipaux Jeunes est selon moi, un espace de démocratie participative qui octroierait aux  jeunes le pouvoir de décider sur les politiques engagées en faveur de la jeunesse.

 

Une citation de Jacques CHIRAC résume parfaitement l’ambition qui me nourrit : « La jeunesse réunionnaise a une originalité qui fait, à la fois, sa force et sa richesse : c’est son appartenance à la France, à l’Europe et à l’Océan Indien, ainsi que sa diversité qui permet à chacun de rester fidèle à ses racines africaine, indienne, arabe, chinoise, européenne, mais en même temps de se sentir pleinement Réunionnais et pleinement Français ».

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