À la rencontre de… Romain Labiaule

Engagé au sein de la campagne municipale de Frédéric Massot, à Villiers-sur-Marne

En quelques mots, pourriez-vous préalablement vous présenter ?

Je m’appelle Romain Labiaule et j’étudie l’urbanisme. J’ai grandis à Villiers-sur-Marne, en banlieue parisienne, où j’ai fait toute ma scolarité. Mon intérêt pour la politique a évolué avec le temps, mais j’ai toujours eu à cœur de défendre mes valeurs, ce qui m’a d’ailleurs amené à avoir ma propre association.

 

Vous êtes engagé au sein de la campagne municipale de Frédéric Massot, à Villiers-sur-Marne. Pouvez-vous nous y expliquer votre rôle ?

Je suis membre du collectif Villiers pour tous, tous Villierains depuis environ un an. Comme tous les autres membres du collectif, je participe à l’ensemble de nos évènements, pour rencontrer les habitants au quotidien, comprendre leurs attentes et proposer un programme qui soit le plus adapté aux préoccupations des habitants. En plus, je participe à la communication publique du collectif. Je participe aux tournages, notamment le journal de campagne, mais aussi la communication visuelle et sur les réseaux sociaux.

Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à vous engager ?

Je m’intéresse à la politique depuis la fin de mes années lycées mais surtout depuis le début de mes études supérieures. Lorsque Frédéric Massot m’a proposé de rentrer dans le collectif, j’ai accepté parce que j’y ai vue l’opportunité de pouvoir défendre mes valeurs et contribuer à une expérience politique. La municipalité, actuellement à droite, ne correspond pas aux valeurs qui sont les miennes, ni celles d’aucun membre du collectif d’ailleurs. C’est ce qui a motivé mon entrée dans cette campagne.

Être jeune dans une campagne électorale, avantage ou frein ?

En toute sincérité, c’est assez difficile de répondre à cette question. C’est un avantage car les évolutions récentes de la société ont créé une forme de différenciation générationnelle. Maitriser les réseaux sociaux est beaucoup plus intuitif quand on est jeune, par exemple. Mais cette différence n’octroie pas d’avantages dans la mesure où elle ne remplace pas l’expérience de terrain, la relation avec les acteurs locaux … La situation idéale reste la diversité. En toute honnêteté, j’ai la chance d’être membre d’un collectif très divers.  

Si je dois rajouter un atout pour un jeune qui participe à une campagne politique, c’est qu’il apporte un regard différent sur son territoire. Ce n’est pas parce qu’on n’a pas d’expériences politiques qu’on ne peut pas avoir d’idées pertinentes. Généralement, quand on est jeune, on connait bien son territoire, sa ville ou son village, les quartiers. C’est un vrai atout.

Pensez-vous que les élections municipales de 2020 seront celles de la jeunesse ?

Les municipales de 2020 seront surtout, et je le crois vraiment, les municipales de l’alternative. Les citoyens en ont assez des notables qui détiennent les rênes du pouvoir depuis des décennies. Ils veulent de vrais changements. Dans cette alternative, il est clair que l’inclusion des jeunes sera un bouleversement. Aujourd’hui, aucune campagne électorale ne se mène sans la jeunesse. Les jeunes ont toute leur place.

Comment ressentez-vous le lien entre jeunesse et politique dans ces élections locales ? Comment amener les jeunes à s’y engager davantage ?

Toutes les instances politiques cherchent aujourd’hui à accueillir la jeunesse. Les campagnes municipales ne font pas exception, notamment parce que c’est une catégorie qui s’éloigne de plus en plus de la politique. C’est une rupture que je déplore profondément, mais qui est réelle. Un point positif néanmoins : si la jeunesse s’éloigne de la politique traditionnelle, elle se rapproche des milieux associatifs. Un véritable signe que la jeunesse ne se désintéresse pas des questions de société, la base de la citoyenneté.

L’enjeu, c’est de faire comprendre que le meilleur moyen de changer les choses, c’est d’avoir le pouvoir de le faire. Et c’est en participant aux élections que l’on peut changer structurellement les choses. On entend très souvent, venant des jeunes, qu’ils ne comprennent rien à la politique. C’est vrai qu’au départ, ça peut faire peur. Mais en réalité, c’est simple. C’est cette barrière symbolique qu’il faut déconstruire en priorité pour que la jeunesse ait envie de participer à la politique.

Il faut rappeler à la jeunesse que la citoyenneté est avant tout faite pour participer à la politique. Les mouvements de révolte qui traversent le monde sont principalement menés par la jeunesse. Ce n’est pas anecdotique, et ce n’est pas un hasard ! Les jeunes doivent se ressaisir des institutions, principalement celles et ceux qui ont des idéaux. La politique appartient à chaque citoyen, y compris aux jeunes. Il faut se sentir légitime de faire de la politique !

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