À la rencontre de… Nina Ochoa

Conseillère municipale déléguée de Toulouse en charge de la vie étudiante et trésorière de l’AJEF

Peux-tu, en guise d’introduction, te présenter ?

Je suis Nina Ochoa, j’ai 22 ans, je suis étudiante, et j’ai été élue aux cotés de Jean-Luc Moudenc à Toulouse en juin dernier. Je suis conseillère municipale en charge de la vie étudiante et de la prévention médico éducative chez les étudiants, « Maire de quartier » de trois quartiers toulousains et conseillère métropolitaine et depuis peu, candidates aux élections départementales de juin 2021 sur un canton toulousain en liaison avec les quartiers que j’administre.

A quel âge et pourquoi t’es-tu engagée en politique ? Pourquoi continues-tu d’être aujourd’hui engagée ?

Je me suis engagée assez jeune chez Les Républicains aux alentours de mes 16-17 ans, tout d’abord en tant que simple militante ensuite j’ai pris des fonctions plus importantes au sein des jeunes républicains de Haute Garonne. Et puis, en parallèle, j’ai toujours eu un engagement local, notamment lorsque j’étais coordinatrice des Jeunes Pour Toulouse – qui est un groupe de jeunes qui s’engagent en faveur des actions de la majorité municipale toulousaine.

Ce parcours s’est prolongé presque naturellement avec ma candidature et mon élection à Toulouse.

Je continue de m’engager aujourd’hui pour ma ville d’abord, pour les toulousaines et les toulousains et pour faire exister ma vision de la droite, et l’engagement des jeunes.

Tu es conseillère municipale déléguée de Toulouse en charge de la vie étudiante. Peux-tu nous expliquer en quoi consiste ta fonction et quels sont tes projets pour le mandat ?

Initialement ma fonction consiste principalement à travailler avec avec les associations étudiantes, les syndicats étudiants et la communauté institutionnelle universitaire (université fédérale et CROUS).

Depuis le début de la crise sanitaire, ma fonction a évolué : je travaille en lien avec mes collègues élus dans des missions de solidarités à trouver des solutions pour répondre aux problématiques actuelles des jeunes. Ce travail a pris tout son sens fin janvier quand Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et Président de Toulouse Métropole, m’a confié la mission de coordonner toutes les politiques d’aides aux jeunes et aux étudiants sur la ville et la métropole. Ma méthode de travail consiste à venir en complément des politiques menées par les autres collectivités, institutions étudiantes pour identifier les besoins de renforcements. Notre but est de fournir des solutions pérennes à nos jeunes.

Tu viens également d’être nommé trésorière de l’Association des Jeunes Élus de France. Peux-tu nous en dire davantage sur cette association et ses objectifs ?

L’Association des Jeunes Elus de France est une jeune association, elle a été créée après le premier tour des dernières municipales. Nous poursuivons deux objectifs principaux : faire se rencontrer les jeunes élus de toute la France quelle que soit leur formation politique ; puis travailler à porter notre voix sur des sujets politiques actuels, la loi 4D par exemple.

Quelles sont les valeurs, enjeux et batailles qui te tiennent à cœur et que tu défends à travers ton engagement ?

Je me suis très vite reconnue dans les valeurs que représentent aujourd’hui la droite républicaine : la méritocratie, la responsabilité, la solidarité, la laïcité et enfin une certaine idée de la France.

Très jeune j’ai été vigilante à l’égalité femme-homme pour que chacun soit jugé par ses compétences et non pas son genre. La promotion des jeunes femmes dans les exécutifs locaux est, d’ailleurs, l’une des batailles que je souhaite mener au sein de l’association des jeunes élus de France.

Comment perçois-tu la relation entre jeunesse et politique à l’heure actuelle ? Quels conseils donnerais-tu à un jeune qui souhaite s’engager ?

Je constate que les jeunes ont une volonté de prises de parole forte aujourd’hui. Ils utilisent des nouveaux moyens pour faire entendre leur voix : la rue, les réseaux sociaux, les tribunes… mais je déplore le fait que peu d’entre eux passe le cap de l’engagement dans une mouvance, un parti ou simplement des groupes d’idées.

Le premier conseil que je leur donnerais serait de garder ses idées et une ligne de pensée bien claire. Un jeune qui s’engage en politique a tout à construire. Il ne doit pas adapter ses idées à un parti, ou à céder à la bien-pensance pour réussir, ce serait voué à l’échec. Il faut maintenir sa ligne et s’engager pour celle-ci, même si elle ne fait pas toujours l’unanimité. C’est le débat d’idée et parfois la confrontation qui marquent la force de l’engagement.

Propos recueillis par Léna Van Nieuwenhuyse.

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