À la rencontre de… Nathan Djen

Directeur de campagne d’Olivier Afonso à Voisins-le-Bretonneux

En quelques mots, pourriez-vous préalablement vous présenter ?

Je m’appelle Nathan Djen, 21 ans, étudiant en Master de science politique à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines afin de pouvoir devenir collaborateur d’élus en collectivités territoriales. Passionné d’histoire et de botanique, je suis aussi un fan inconditionnel de l’œuvre de Tolkien. Militant et adhérent du parti Les Républicains ou Libres, j’ai pu m’engager dans différentes campagnes comme les régionales, les présidentielles, les législatives ou les européennes. Profondément politique, en débat on ne m’arrête plus ! Charles De Gaulle, Philippe Séguin, Bruno Retailleau ou encore Valérie Pécresse sont des figures politiques auxquelles je me retrouve parfaitement !

 

L’arrivée d’Emmanuel Macron a profondément bouleversé le champ politique français, j’ai à cette occasion souvent remis mon engagement politique en question et recentré mon engagement sur des sujets plutôt locaux. Je me suis engagé dans ma ville de Voisins-le-Bretonneux, depuis plus d’un an au côté d’Olivier Afonso, élu municipal d’opposition, qui porte une liste de rassemblement du centre-gauche à la droite pour ces prochaines élections municipales de mars 2020 à Voisins-le-Bretonneux.

Vous êtes directeur de campagne d’Olivier Afonso à Voisins-le-Bretonneux, pouvez-vous nous expliquer votre rôle ?

Quand je me suis engagé à ces côtés début 2019, en m’occupant notamment des aspects communications, je me suis pris au jeu de cette campagne avec la volonté de créer une réelle dynamique autour de notre équipe. S’occuper des aspects communications, notamment sur notre site internet ou sur les réseaux sociaux, la réalisation de différents tracts et affiches de campagne, mobiliser notre équipe sur le terrain ou encore entretenir une relation avec les « Grands » élus locaux sont quelques-unes des nombreuses missions d’un directeur de campagne. Ce rôle bénévole est prenant et repose sur un réel engagement comportant quelques sacrifices personnels. Une campagne prend du temps et amène avec elle une incertitude que seule l’élection peut apaiser. Il faut profondément aimer les gens et la politique pour performer dans le champ politique. Mes expériences de militants et mon parcours juridique durant ma Licence m’ont permis d’appréhender au mieux les aspects techniques et organisationnels de notre campagne.

Plus généralement le directeur de campagne a pour mission de « soulager » la tête de liste sur tous un tas d’aspects, où il faut coordonner l’équipe pour conserver une mobilisation sans quoi rien ne serait possible. Homme de l’ombre fidèle et conseil de la tête de liste et de son équipe, un directeur de campagne est un médiateur à la poursuite d’un juste milieu permanent, où la créativité et la stratégie sont au cœur de ses priorités !

Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à vous engager ?

Je me suis intéressé de près à la gestion de la commune dès mon emménagement à Voisins. J’ai pris conscience que la gestion d’une ville, que ses problèmes d’urbanismes et de circulations, devaient être pris au sérieux. C’est pourquoi je suis persuadé que d’autres choix sont possibles pour y remédier, j’ai voulu apporter ma pierre à l’édifice. Je considère qu’Olivier Afonso est le plus à même pour porter un projet crédible et ambitieux pour notre commune, c’est et cela restera une évidence pour moi !

Ces 6 années de gestions communales par notre maire sortant, est un mandat gâché et mal géré. Les constructions s’enchaînent, les bouchons s’accumulent, le cadre de vie se dégrade, la ville se meurt peu à peu en une cité dortoir. Car si la concertation n’est pas le fort de notre Maire, rien ne semble possible : à la poursuite passionnée de la loi SRU et de ses constructions de logements, tout semble permis et excusable pour faire tout et n’importe quoi, et bien sûr avec l’argent du contribuable ! La politique locale implique un réel lien avec ces concitoyens, une proximité qui tente à solutionner les petits problèmes qui s’exposent. Le courant est tout de suite passé avec Olivier Afonso, il a cette facilité d’approche qui fera de lui un maire proche des vicinoises et des vicinois.

Être jeune dans une campagne électorale, avantage ou frein ?

La jeunesse apporte avec elle une force, une naïveté et une volonté de vouloir prouver nos capacités et nos talents. Il faut prouver pour exister dans le champ politique, un jeu de confiance très particulier s’installe avec l’élu, il faut savoir trouver des compromis et à la fois imposer ses choix lorsque cela est nécessaire. Le jeunisme est à la mode, mais peut aussi freiner certaines ambitions. Composer avec une équipe multigénérationnelle n’est pas toujours simple, s’imposer et savoir se faire entendre est difficile lorsque vos colistiers ont des enfants du même âge que vous… Sans l’appui et la confiance de l’élu, être jeune et faire de la politique demeure toutefois complexe.

Pensez-vous que les élections municipales de 2020 seront celles de la jeunesse ?

Une ville n’est pas semblable à une autre, c’est du cas par cas. Mais lorsque j’aperçois des jeunes talents rejoindre certaines listes municipales, parfois à la conquête de mairie « imprenable », je me dis que ces élections municipales nous réservent tout un lot de surprise. A Voisins, notre tête de liste fait confiance à notre jeunesse où plusieurs étudiants figurent sur notre liste. Le renouvellement est indispensable pour la vitalité démocratique, nos ainés doivent former et accompagner cette jeunesse.

Comment ressentez-vous le lien entre jeunesse et politique dans ces élections locales ? Comment amener les jeunes à s’y engager davantage ?

Bienveillant, je ressens une volonté de la part des élus d’accompagner la jeunesse vers la chose publique, à leur succéder. Attention toutefois à ne pas s’enflammer, car si la porte est ouverte, notre jeunesse doit se faire une expérience solide, semée d’embûches, avant de pouvoir espérer mener quoique ce soit.

Néanmoins il est complexe d’amener la jeunesse à s’intéresser des sujets locaux : parler d’un plan local d’urbanisme, de la construction d’un cimetière ou la rénovation d’un carrefour n’est en réalité pas très alléchant, et pourtant si essentiel. Tout est histoire de communication, la jeunesse doit y trouver son intérêt, à travers les réseaux sociaux ou des projets innovants où ils peuvent s’y retrouver. Tout est aussi histoire de politisation dès le plus jeune âge, l’éducation parentale et scolaire ont pour mission d’éveiller l’esprit critique de nos jeunes. Malheureusement ce n’est pas souvent le cas, souvent par manque de temps ou par des enseignements très orientés, la jeunesse délaisse et se sent exclue de la politique.

Nous portons le projet de tirer au sort des jeunes mineurs de notre ville pour intégrer le conseil municipal jeune, une sorte de « Service municipal », pour éviter toute forme de « microcosme », nos jeunes doivent participer à la politique, il faut y œuvrer !

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