À la rencontre de… Mickael Pagnoux

Engagé auprès de Christophe Delaunay à Joigny

En quelques mots, pourriez-vous préalablement vous présenter ?

Je m’appelle Mickael Pagnoux, j’ai 20 ans et je suis étudiant en double licence de droit et de science politique à La Sorbonne et candidat colistier sur la liste Collectif Citoyen pour Joigny. Je me suis engagé très tôt en politique quand j’avais 16 ans pour soutenir Emmanuel Macron et je suis notamment référent des Jeunes avec Macron de La Sorbonne. Aujourd’hui je me définis comme un social-libéral suivant l’inspiration de Michel Rocard.

 

Vous êtes engagé et colistier au sein de la campagne municipale à Joigny, pouvez-vous nous y expliquer votre rôle ?

Je participe activement à la campagne que nous menons dans ma ville avec Christophe Delaunay. Concrètement, mon utilité vient de ma connaissance (modeste) de la vie politique, ainsi que du travail que je mène sur la thématique de la sécurité qui est mon domaine de prédilection et sur la redynamisation du centre-ville.

 

Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à vous engager ?

Depuis tout petit, j’ai toujours été passionné par la politique sans réelle explication puisque je viens d’une famille ouvrière peu politisée. Je trouve que l’engagement pour l’intérêt général a quelque chose de beau du moment qu’on y reste fidèle, c’est ce qui m’a donné envie de m’engager pour les autres.

En ce qui concerne les élections municipales précisément, je suis convaincu que ma ville, Joigny (environ 10000 habitants), a un grand potentiel, de par son patrimoine, sa proximité avec Paris, son charme, qui ne demande qu’à être mis en valeur. C’est pourquoi j’ai décidé de m’engager sur une liste pour défendre mon ambition pour la ville où j’ai grandi.

Plus généralement, je souhaite aussi défendre nos territoires ruraux qui portent selon moi une part importante de l’identité française. Je refuse la fatalité qui voudrait que nos villes rurales soient irrémédiablement destinées à subir un lent déclin.

 

Être jeune dans une campagne électorale, avantage ou frein ?

Pour moi, c’est un avantage car nous avons peu de jeunes qui s’engagent en politique dans les territoires ruraux. Les gens sont généralement admiratifs de voir des jeunes s’engager pour leur territoire.

 

Pensez-vous que les élections municipales de 2020 seront celles de la jeunesse ?

Il est clair que la jeunesse doit s’engager dans les élections municipales car nous sommes bien trop peu présents dans les conseils municipaux actuellement. Pourtant, je ne suis définitivement pas un adepte du ‘’jeunisme’’, je pense au contraire qu’il y a une complémentarité entre la jeunesse qui est plus idéaliste et pleine d’énergie et les ‘’anciens’’ qui sont plus sages et expérimentés. Je regrette de voir bien trop souvent à mon goût des jeunes engagés en politique qui pensent déjà tout connaître et ne plus avoir besoin de leurs ainés.

 

Comment ressentez-vous le lien entre jeunesse et politique dans ces élections locales ?

Les élections locales intéressent moins la jeunesse que les élections nationales. Pour ma part, j’ai commencé par m’intéresser à la politique nationale puis locale. Mais il ne faut pas être défaitiste, j’ai plutôt l’impression que de plus en plus de jeunes s’y intéressent.

 

Comment amener les jeunes à s’y engager davantage ?

Il faut faire comprendre aux jeunes que beaucoup de ressorts pour agir dans les thématiques qui nous sont chères comme l’écologie se trouvent aussi au niveau local. Ensuite, c’est également aux politiques déjà en place d’encourager les jeunes à s’engager, encore trop souvent certains préfèrent écarter les jeunes talents par crainte de se faire prendre leur place. Pour finir il faut aussi réussir à déconstruire l’image que les jeunes ont du monde politique, bien sûr que tout n’est toujours très rose mais je pense que c’est à relativiser, ce n’est pas forcément pire qu’ailleurs, c’est simplement public contrairement au reste.

Curieux de découvrir d’autres portraits de jeunes engagés ?

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