À la rencontre de… Matteo Pavone

Engagé au sein de la campagne municipale d’Anne-Laurence Petel à Aix-en-Provence

En quelques mots, pourriez-vous préalablement vous présenter ?

Je m’appelle Matteo Pavone, j’ai vingt ans, et je suis étudiant en droit. Je suis arrivé à Aix-en-Provence pour mes études et suis tombé amoureux de cette ville.

La politique me passionne depuis mon enfance, j’ai depuis l’âge de mes 12 ans je pense, un fort sentiment d’appartenance à mon pays. Et c’est donc tout naturellement qu’a dix-huit ans, je me suis engagé auprès des Jeunes avec Macron et de La République en Marche. Avant cela, je me suis investi au sein des instances de mon collège, puis de mon lycée. Prendre part aux décisions, apporter ma voix, travailler pour changer la réalité des gens, c’est quelque chose qui me passionne.

Aujourd’hui, je suis responsable des Jeunes avec Macron pour la ville d’Aix-en-Provence, membre de l’équipe JAM Bouches du Rhône et référent universitaire pour la Région PACA. Je voudrais d’ailleurs remercier tous ceux qui m’ont fait confiance et qui m’ont donné ces responsabilités.

Vous êtes engagé au sein de la campagne municipale d’Anne-Laurence Petel à Aix-en-Provence, pouvez-vous nous y expliquer votre rôle ?

J’ai effectivement la chance d’être dans l’équipe de la députée Anne-Laurence Petel, candidate à la Mairie d’Aix-en-Provence, et je tiens à encore la remercier pour sa confiance.

Au sein de la campagne, je suis membre du comité de pilotage, qui détermine tous les lundis les actions de la semaine. Je m’occupe de la mobilisation jeunesse, à travers « Les Jeunes avec Anne-Laurence ». J’organise les soirées « Parlons d’avenir ! » tous les mercredis soir, où nous traitons une thématique municipale différente par semaine, en présence d’experts dans le domaine en question. Ces soirées sont très appréciées par les Aixois. Je m’occupe également de notre QG, du planning des militants qui viennent donner de leur temps pour faire vivre ce lieu de campagne. J’ai aussi contribué au programme « jeunesse » de la liste Aix au Cœur. Et enfin, je peux dire que je fais le travail que tout militant doit faire : tractage, boitage, porte à porte, communication sur les réseaux sociaux… Mais pour ça je ne suis pas seul ! Nous sommes une équipe, soudée, passionnée, et dotée de l’envie irrésistible de gagner pour changer les choses.

Pour finir, je peux dire que je suis colistier sur la liste Aix au Cœur, c’est un grand honneur pour moi de représenter la jeunesse, avec d’autres jeunes, dans cette ville qui compte 30 000 étudiants. Je suis assez fier de m’engager auprès de notre candidate mais aussi, plus largement, de figurer dans une liste de cinquante-cinq personnes très compétentes, bienveillantes, passionnées, et qui n’ont qu’une envie : faire entrer Aix-en-Provence dans le XXIème Siècle.

 

 

Etre jeune dans une campagne électorale, avantage ou frein ?

Les deux assurément ! En général, c’est un avantage dans la mesure où nous pouvons avoir une vision nouvelle, différente de ceux qui font de la politique depuis plus longtemps que nous, et par conséquent nos idées, nos réflexions sont prises en compte. Et puis dans une ville étudiante comme Aix-en-Provence, c’est un avantage d’être jeune en politique, c’est une voix qui compte. Mais cependant, il y a aussi le revers de la médaille : nous sommes moins expérimentés, et nous devons donc davantage prouver nos compétences que les plus expérimentés. Mais Anne-Laurence nous laisse une grande liberté et nous fait confiance, si nous sommes au travail. C’est l’esprit « En Marche ! » : laisser de la place aux jeunes, aux novices de la politique et en contrepartie, travailler, donner de son temps pour le collectif, apporter ses compétences. Donc honnêtement, mon âge n’est pas, dans mon cas, un frein. Et pour ça je remercie encore Anne-Laurence et toute l’équipe.

 

 

Pensez-vous que les élections municipales de 2020 seront celles de la jeunesse ?

Et bien écoutez, j’espère ! Je pense qu’elles seront celles du renouvellement, d’un nouveau souffle pour nos territoires. Il faut absolument un regard neuf pour nos villes, nos communes, et j’espère qu’un grand nombre de jeunes conseiller municipaux, adjoints et même maires, seront élus le 22 Mars prochain. Savez-vous qu’actuellement, l’âge moyen des maires est de soixante-deux ans, et l’âge moyen des conseillers municipaux, cinquante-cinq !
Loin de moi l’idée de faire du « jeunisme », vraiment pas. Mais il me semble important que beaucoup plus de jeunes entrent dans les conseils municipaux.
Il y a beaucoup de jeunes qui sont tout aussi aptes que des plus âgés à avoir des responsabilités. Alors bien sûr il faut rester humble en politique, faire preuve d’humilité et savoir ce que nous pouvons faire et ne pas faire, mais il ne faut pas se brider parce que nous sommes jeunes.

 

 

Comment ressentez-vous le lien entre jeunesse et politique dans ces élections locales ? Comment amener les jeunes à s’y engager davantage ?

Il ne faut pas croire que les jeunes sont désintéressés, ils sont concernés, mais ne croient pas aux anciennes méthodes politiques. Il faut faire preuve de beaucoup de patience, de travail de pédagogie. Mais ils se sentent concernés, c’est inexact de dire que les jeunes ne s’intéressent plus à rien, c’est la solution de facilité pour ne plus s’adresser à eux. Lorsque nous avons organisé des tractages devant les facultés, nous nous sommes rendu compte que beaucoup de jeunes étaient à l’écoute, qu’ils s’arrêtaient et discutaient avec nous.
Mais cela demande un effort supplémentaire pour les responsables politiques lorsqu’ils veulent parler à la jeunesse : il faut qu’ils démontrent qu’ils vont réellement changer les choses, améliorer le quotidien, par des mesures concrètes. Il faut qu’ils donnent des preuves tangibles.
Mais la jeunesse est intéressée par la Politique, nationale et locale, au sens large, clairement. Si nous prenons la seule question de l’environnement, c’est flagrant : c’est la jeunesse qui est en tête de gondole pour mener ce combat. A Aix, par exemple, il y a eu de très nombreux « Clean up day » qui ont très bien fonctionnés, de nombreuses associations étudiantes travaillent sur ce sujet.
Le travail des responsables politique, c’est de transformer ces attentes, ces actions citoyennes, en réponse politique. Parce que c’est par la politique que viennent les solutions, j’en suis convaincu. Et je sais qu’Anne-Laurence est très sensible à cela, qu’elle ne laissera pas la jeunesse au bord du chemin. Et elle l’a démontré, en laissant la parole, durant ses vœux de députée, à une association créée par des jeunes Aixois, qui s’engage pour la préservation de l’environnement d’Aix-en-Provence, et puis elle l’a démontré en nous donnant, à moi et d’autres, une place sur sa liste, et pas pour faire de la figuration.

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