Le coq gaulois

Le coq gaulois est un des symboles allégoriques de la France.

Son origine remonte à l’Antiquité, où l’on ne parlait pas des Français mais des Gaulois. Le coq apparaît à cette époque et devient symbole de la Gaule et des Gaulois à la suite d’un jeu de mots, le terme latin « gallus » signifiant à la fois coq et gaulois. 

Le symbole a été repris à leur compte par les Français dans le courant de la Renaissance, mettant en avant la fierté et la noblesse de l’animal. Il devient alors un symbole des Français.

Cependant, le Coq n’a pas toujours été un symbole reconnu de la France. Napoléon Ier, déclara n’en pas vouloir : « Le coq n’a point de force, il ne peut être l’image d’un empire tel que la France. » Il va alors remplacer le coq par l’aigle. 

Les « Trois Glorieuses » de 1830 vont réhabiliter l’image du coq français. Une ordonnance est signée indiquant que le coq doit figurer sur les drapeaux et les boutons d’uniformes de la garde nationale. En 1848, le grand sceau de France est frappé, et est marqué notamment d’un coq. Il devient un symbole quasi officiel sous la IIIème République : la grille du Palais de l’Elysée construite à la fin du XIXème siècle est ornée d’un coq. 

 Même s’il n’est pas un symbole officiel de la République, il figure sur les mairies et les monuments aux morts. Il est surtout utilisé à l’étranger pour évoquer la France, notamment comme emblème sportif en figurant sur les logos des fédérations sportives française comme le football et le rugby. 

Pour l’anecdote, le coq est aussi le symbole de la Région wallonne, qui était elle aussi peuplée par des peuples gaulois.