À la rencontre de… Laurine Miche

Engagée à Lyon, au sein de la campagne électorale de Yann Cucherat aux municipales et de Gérard Collomb aux métropoles
Colistière « prendre un temps d’avance » dans la 8è circonscription de Lyon

En quelques mots, pourriez-vous préalablement vous présenter ?

 

Je m’appelle Laurine Miche, j’ai 23 ans et je suis actuellement étudiante en Master 2 Expertise Internationale parcours Relations Internationales à l’Université Jean Moulin Lyon 3. Née à Nancy et ayant grandie dans le Jura, j’ai « débarquée » à Lyon pour commencer ma licence bidisciplinaire droit-sciences politiques. Passionnée par le et la politique, j’essaye de combiner ces 2 domaines à travers mes études et mon engagement.

Vous êtes engagée à Lyon, au sein de la campagne électorale de Yann Cucherat aux municipales et de Gérard Collomb aux métropoles. Pouvez-vous nous y expliquer votre rôle ?

Je suis membre du bureau des Jeunes pour Lyon en tant que responsable du pôle organisation et militante pour « Prendre un Temps d’Avance » dans le 8ème arrondissement de Lyon. C’est à travers ces 2 engagements que je remplis le travail d’un militant « lambda », excepté par mon rôle des Jeunes pour Lyon où je dois organiser des événements tels que nos traditionnels festi’jeudis, un moment convivial et d’échange ayant lieu tous les jeudis du mois.

Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à vous engager ?

Hormis le fait que la politique et le monde politique m’ont toujours passionné, je pars du principe qu’on ne peut pas réclamer que les choses changent en ne faisant rien pour. Être insatisfait oui, mais cette insatisfaction doit constituer un moteur. De plus, la politique c’est avant tout une question d’humains: on a tendance à se laisser parasiter par les histoires de scandale impliquant des politiciens et à penser que la politique se résume à de la corruption et des pots-de-vin. Ce genre de comportement est déplorable mais il ne faut pas oublier que le but de la politique en premier lieu c’est de servir l’intérêt commun, ce n’est pas que des pots-de-vins et des histoires de détournement.

Être jeune dans une campagne électorale, avantage ou frein ?

Avantage, tout du moins dans ma situation. Aujourd’hui le milieu politique a besoin de la jeunesse, on sent un regard protecteur et un réel intérêt pour nos points de vues et idées. Par contre, être une femme ET jeune c’est encore différent.

Pensez-vous que les élections municipales de 2020 seront celles de la jeunesse ?

Je pense qu’il faut encore attendre quelques années afin que la jeunesse soit prise en compte de manière sérieuse et non pour s’assurer une certaine caution jeunesse et de belles photos.

Comment ressentez-vous le lien entre jeunesse et politique dans ces élections locales ? Comment amener les jeunes à s’y engager davantage ?

C’est un lien fort et respectueux. Quand nous allons à des événements officiels, ou même à des réunions, nous sommes très bien accueillis par les adultes qui sont engagés. Ils sont contents de nous voir engagés et soucieux de recueillir nos avis. Pour ce qui est d’amener les jeunes à s’y engager davantage, le problème est premièrement l’image qu’ont les jeunes de la politique en elle-même. Ensuite, il faut leur rappeler que oui ils sont utiles et qu’ils ont quelque chose à apporter, même plus qu’ils ne pensent. La meilleure façon d’amener les jeunes à s’y engager davantage c’est de contrecarrer les clichés, et que les adultes ne leur donnent pas raison…

Curieux de découvrir d’autres portraits de jeunes engagés ?

Rendez-vous sur la section #Municipales2020 !