À la rencontre de… Kévin Diébold

Candidat aux élections municipales d’Erstein

En quelques mots, pourriez-vous préalablement vous présenter ?

Je me nomme Kévin DIEBOLD, j’ai 25 ans et je suis électricien habitant la ville d’Erstein dans le Bas-Rhin.

 

Vous êtes candidat aux élections municipales d’Erstein, pourquoi avoir décidé de briguer ce mandat ?

Ma motivation, faire barrage à la politique actuelle qui n’est pas la solution pour notre ville. Cette politique menée par un maire Macroniste n’a pas apportée la redynamisation de la cité sucrière en un pôle attractif, moderne et dynamique. La ville se meurt, je veux présenter une alternative, un projet novateur aux Ersteinois(es).

Quels sont vos idées pour la jeunesse ? Si vous êtes élu en mars, quelle place occupera la jeunesse dans votre politique ?

La jeunesse représente une part importante de la population, elle doit avoir des structures et un accompagnement de la part de notre ville. Nous avons comme projet de végétaliser, moderniser toutes les aires de jeux pour enfants et en développer de nouvelles. Nous voulons également sécuriser les abords des écoles et créer des places de stationnements pour les parents. Erstein est dotée d’un patrimoine végétal exceptionnel, nous optons pour la création d’une maison de la nature du Ried-Nord (Le Ried est une zone plate et marécageuse de l’Alsace) afin de développer les activités ludiques pour nos enfants ainsi que de les sensibiliser à la cause verte. Nous voulons également encourager la création de crèches familiales et couvrir le skatepark de la ville. Le soutien aux associations sportive est évidement une priorité, ces associations permettent à la jeunesse de se divertir et de se responsabiliser.

Être jeune dans une campagne électorale, avantage ou frein ?

Les deux ! Un avantage d’un côté à travers une forme, une capacité à récupérer et une énergie énorme que l’on doit déployer pour une campagne de proximité qui demande beaucoup d’efforts. Aussi un avantage pour pouvoir apprendre, en sortir « grandi » de cette campagne, constituer un réseau d’adresse, se faire connaître, représenter l’avenir et avoir une conception de la politique plus moderne et innovante que les anciens.

Un désavantage par le manque d’expérience politique et un risque de ne pas être pris au sérieux par nos ainés.

Pensez-vous que les élections municipales de 2020 seront celles de la jeunesse ?

Oui ! Dans ma ville, nous sommes deux têtes de liste sur trois à avoir moins de 26 ans. Avec l’avènement d’internet et une société qui va de plus en plus vite, la jeunesse s’engage de plus en plus dans le milieu associatif et la politique notamment.

Ressentez-vous positivement le lien entre jeunesse et politique dans ces élections locales ?

Oui, à travers une campagne de terrain, par le biais des réseaux sociaux et la modernisation de la communication politique. J’ai moi-même quelques jeunes au sein de ma liste et j’ai pu rencontrer des dizaines de jeunes sur Erstein où la politique n’était pas initialement leur priorité.

Curieux de découvrir d’autres portraits de jeunes engagés ?

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