À la rencontre de… Guilhem Carayon

Porte-Parole des Jeunes avec Aubert

Bonjour Guilhem, et merci d’avoir accepté de répondre à ces quelques questions. Dans un premier temps, peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Guilhem Carayon, j’ai 21 ans et j’étudie le droit à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Tarnais d’origine, j’habite maintenant à Paris et suis responsable de l’UNI pour mon université. J’ai également cofondé Les Jeunes avec Aubert dont je suis le porte-parole, pour représenter la jeunesse qui se reconnait dans les valeurs d’une droite populaire, patriote, républicaine et sociale

À quel âge et pourquoi t’es-tu engagé en politique ? Y a-t-il eu un évènement déclencheur ?

Quand je suis arrivé à La Sorbonne, j’ai été scandalisé de voir à quel point l’université était “prise en otage” par des minorités d’extrême-gauche. Elles ont réussi à imposer leur loi, bloquant la faculté constamment, empêchant la tenue de conférences comme ce fut le cas pour Mohamed Sifaoui qui devait animer un séminaire sur la prévention à la radicalisation islamiste. La gauche et l’extrême-gauche sont hégémoniques dans les universités depuis mai 68, il m’a paru fondamental de m’engager pour défendre mes valeurs à l’UNI, la seule organisation étudiante qui résiste au gauchisme universitaire.  

Pourquoi continues-tu d’être aujourd’hui engagé en politique ? 

La politique est au cœur de tout et c’est l’affaire de tous. Ne pas s’en mêler, c’est confier les rênes de la Cité à d’autres.

La politique, c’est aussi un engagement pour les autres, pour défendre ceux qui souffrent et qui ne sont plus représentés. J’aime cette idée de la politique comme un dévouement, un service, je dirais même un sacrifice.  

Tu es membre des Républicains, et du mouvement de Julien Aubert « Oser la France », pourquoi ce choix ? 

Le “Gaullisme” a été mille fois repris par les hommes politiques, souvent à tort et à travers. Quand j’entends le Président Macron parler de “souveraineté européenne”, je me dis que le Général doit se retourner dans sa tombe. Les hommes politiques se plaisent à reprendre un aspect du Gaullisme : l’Europe des Nations, l’indépendance de la Nation, le conservatisme sociétal ou encore la fameuse “troisième voie” sociale. “Oser la France” a compris que le “gaullisme”, ce n’était pas à la carte. Le gaullisme, c’est un bloc, qu’on prend en totalité ou qu’on rejette. On est souverains ou on ne l’est pas.  Souvent considérées comme transgressives, nos idées n’ont jamais été aussi modernes.  

Tu es d’ailleurs porte-parole des Jeunes avec Aubert, peux-tu nous expliquer en quoi consiste ta fonction ? 

Tout simplement porter la parole du mouvement ! J’essaie de diffuser nos idées comme je le peux et à travers les moyens qui me sont offerts !  

Quelles sont les valeurs, enjeux et batailles qui te tiennent à cœur et que tu défends à travers ton engagement ? 

La souveraineté est à mon sens l’enjeu principal. Il n’y a rien de plus naturel pour un peuple que de souhaiter recouvrer son autonomie, son indépendance et sa liberté. Ces idées sont majoritaires aujourd’hui dans l’opinion (déjà il y a 15 ans les Français disaient Non au traité constitutionnel européen) et minoritaires chez nos représentants. La souveraineté est consubstantielle à l’idée même du “Politique”, puisque la souveraineté, c’est notre capacité de faire des choix, de décider de notre avenir.  

Être jeune en politique aujourd’hui, frein ou tremplin ? 

Malheureusement encore un frein. Moins considérés, les jeunes pâtissent toujours de leur manque d’expérience.

On peut cependant voir des signes majeurs d’amélioration aux dernières élections européennes puisque François-Xavier Bellamy menait la liste LR, Manon Aubry celle de la FI et Jordan Bardella celle du RN. S’il y a eu une prise de conscience de l’énergie débordante que peuvent apporter les jeunes en politique, c’est naturellement positif !

Comment perçois-tu la relation entre jeunesse et politique à l’heure actuelle ? 

Trop peu de jeunes sont intéressés par la politique et souhaitent s’y engager. C’est dommage mais il n’y a pas de fatalité. Si une cause comme l’écologie peut permettre un regain d’intérêt auprès de la jeunesse, c’est formidable !

Que répondrais-tu aux jeunes qui considèrent que « ça ne sert à rien de s’engager ». Au contraire, quels conseils donnerais-tu aux jeunes qui souhaitent s’engager ? 

Evidemment qu’il est utile de s’engager. La politique est avant tout un don de soi, un acte gratuit. Il n’y a rien de plus beau que de servir les autres !

A ceux qui veulent s’engager, la meilleure école de la politique, c’est incontestablement les organisations étudiantes ! Apprendre à militer, à confronter ses idées aux autres notamment lors des élections universitaires, c’est la base de l’engagement politique.

L’engagement dans un parti politique peut être la suite logique de cet engagement. De nombreux élus sont à la recherche de jeunes pour intégrer leur cabinet. La politique est ouverte à tous ceux qui s’engagent avec cœur et détermination !

Propos recueillis par Léna Van Nieuwenhuyse.

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