À la rencontre de… Gautier Maraval

Engagé au sein de la campagne municipale de Catherine Ibled dans le 15ème arrondissement de Paris

En quelques mots, pourriez-vous préalablement vous présenter ?

Je m’appelle Gautier Maraval, j’ai 24 ans et je suis étudiant en 4eme année à Sciences Po Strasbourg. J’ai commencé mon engagement à la République En Marche en juin 2017 et depuis cet engagement ne s’est jamais arrêté. Dans ces élections municipales, je suis candidat dans le 15è arrondissement sur la liste de Catherine Ibled.

 

Vous êtes engagé au sein de la campagne municipale deCatherine Ibled à Paris 15, pouvez-vous nous y expliquer votre rôle ?

Mon rôle est double. Je suis avant tout un militant de terrain et vais à la rencontre des parisiens sur les marchés ou pendant les opérations de porte-à-porte. Pour moi la politique c’est d’abord la rencontre avec des citoyens ! En tant que candidat, il est obligatoire d’aller à la rencontre des parisiens pour attendre leurs problèmes et leurs aspirations pour la capitale. Je ne crois pas à la politique d’alcôve où les élections ne se résumeraient à un jeu d’alliance.

Mais mon engagement passe aussi par un travail de rédaction puisque je suis chargé de l’écriture des modules de formation que propose la République En Marche dans le cadre des municipales parisiennes. Ces modules ont pour but de présenter Paris et ses enjeux afin que tous nos militants qui seraient intéressés par le scrutin municipal. Ces militants pourront alors mieux saisir les défis de cette élection et connaître les réelles compétences des élus. Ces modules sont à la fois disponibles en ligne et en formation présentielle dans les arrondissements afin de toucher un maximum de personnes.

Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à vous engager ?

J’étais déjà un observateur de la vie politique depuis plusieurs années, au moment de la campagne de 2017 j’ai été séduit par la vision d’Emmanuel Macron. Il me semblait évident à ce moment-là que le clivage n’était pas gauche-droite mais plutôt entre pro et anti européen !  En tant qu’européen convaincu je ne pouvais pas rester immobile. J’ai donc rejoins la campagne des législatives pour la République En Marche !. J’avais la conviction que les décisions qui allaient être prises dans les 5 prochaines années allaient avoir un impact majeur sur le monde dans laquelle j’allais vivre et que je ne pouvais pas rester passif.

Être jeune dans une campagne électorale, avantage ou frein ?

Un peu des deux ! Être jeune donne une vision différente des campagnes et des villes. Les outils de communication et les facteurs de mobilisation ne sont pas non plus les mêmes et peuvent se révéler être une véritable force. Cette fraicheur de vue est valorisée à la République En Marche où les jeunes sont une véritable force de proposition. C’est particulièrement vrai pour cette campagne où les équipes de Benjamin Griveaux sont particulièrement à l’écoute des propositions portés par les JAMs. A titre personnel l’argument de l’âge ne m’a jamais été opposé lorsque j’ai voulu porter des projets. On m’a fait confiance pour former des militants alors que je suis moi-même encore en formation ! Quand je vais à la rencontre des habitants du 15eme, je ne suis jamais renvoyé à mon âge ; l’important c’est le projet que nous portons pour les Parisiens, pas l’âge des colistiers.

Pensez-vous que les élections municipales de 2020 seront celles de la jeunesse ?

Elles doivent l’être ! On constate une augmentation de l’intérêt de la jeunesse pour la chose politique et ces élections doivent être l’occasion pour la jeunesse de faire entendre sa voix ! Partout les jeunes se mobilisent pour le climat ou l’égalité de genre. Il serait incompréhensible que cette volonté d’engagement ne se traduise pas dans cette campagne municipale. Le renouvellement de la classe politique commencé en 2017 doit se poursuivre en 2022. Je rejette l’idée selon laquelle la jeunesse ne se préoccupe pas de la vie publique et je milite justement pour que ma génération s’implique d’avantage et se sente légitime à être force de proposition, que ce soit à l’échelle locale ou nationale. Il est du devoir de la jeunesse de se mobiliser pour son futur, et de la responsabilité des pouvoirs publics de les inclure dans le processus décisionnel.

 Cette volonté est moteur de mon engagement politique mais également associatif avec le think-tank Génération d’Avenir.

Comment ressentez-vous le lien entre jeunesse et politique dans ces élections locales ?

Malheureusement ce n’est pas l’amour fou entre la jeunesse et le monde politique. Ce lien a été abimé par de trop nombreux scandales et des promesses non tenues. Notre génération doit faire face à de nouveaux défis comme le réchauffement climatique. Beaucoup de jeunes de mon âge considère que la situation écologique actuelle est liée à l’inaction des générations précédentes et qu’il nous revient de payer les pots cassés. Ce sentiment n’aide pas à créer une bonne entente entre les dirigeants et la jeunesse. Néanmoins je suis optimiste car je crois que l’on ne peut pas construire une politique efficace en opposant frontalement les générations. L’enjeu climatique est intergénérationnel et nous devrons travailler ensemble aux meilleures solutions.

Au niveau local, les politiques de la ville ont souvent délaissé les jeunes car se ne sont pas des électeurs qui se mobilisent beaucoup. Je crois profondément que la ville de demain sera celle qui arrivera à inclure la jeunesse dans sa gestion.

Comment amener les jeunes à s’y engager davantage ?

Il faut que le monde politique parle aux jeunes. Et par là je ne veux pas dire reprendre des codes de communication soi-disant « jeunes » pour faire passer un message qui ne l’est pas. Il ne s’agit pas de faire un lipdub comme l’UMP en 2010 mais de s’adresser aux jeunes comme à des adultes, en leur présentant des problèmes et en leur demandant quelles sont leurs propositions. Il ne faut pas infantiliser les jeunes en les cantonnant à des problématiques simplistes mais écouter ce que la jeunesse à a proposer sur tous les sujets et coconstruire les réponses politiques que nous souhaitons apporter.

Pour impliquer d’avantage les jeunes il faut les responsabiliser et les intégrer aux cœurs du processus décisionnels.

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