À la rencontre de… Florian Maillot

Engagé au sein de la campagne municipale d’Éric Alauzet à Besançon et cofondateur du collectif “Jeunes Bisontins”

En quelques mots, pourriez-vous préalablement vous présenter ?

Je suis Florian MAILLOT, 27 ans, professeur d’histoire-géographie. Je me suis pleinement engagé en politique lors de la campagne présidentielle de 2017 avec le mouvement des « Jeunes avec Macron », je suis ensuite devenu référent des jeunes avec Macron du Doubs pendant 3 ans. La politique est pour moi, une façon d’agir concrètement pour son pays et de servir pleinement l’intérêt général.

Vous êtes engagé au sein de la campagne municipale d’Éric Alauzet à Besançon, pouvez-vous nous y expliquer votre rôle ?

J’ai cofondé avec un ami le collectif « Jeunes Bisontins », qui a pour objectif de créer une véritable dynamique jeune autour d’Eric Alauzet, candidat à la mairie de Besançon. Ce collectif a pour but d’aller au contact de la jeunesse à Besançon pour donner la parole aux jeunes, connaître les différents problèmes qu’ils vivent, et recueillir leurs propositions pour y remédier. Concrètement, notre volonté est d’être force de proposition. Le collectif des jeunes bisontins s’est engagé à dresser une liste des propositions des jeunes à Besançon, pour alimenter le projet municipal de notre candidat.
Aussi, nous incitons les jeunes à prendre part à l’élection municipale et à s’inscrire sur les listes électorales de leur ville ou leur village. Les élections municipales sont des élections importantes, il faut que chacun en prenne pleinement conscience.

Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à vous engager ?

J’ai cette conviction chevillée au corps que l’engagement politique est une façon noble de faire bouger les choses autour de soi et, d’agir au quotidien pour sa ville, sa région ou son pays.

Être jeune dans une campagne électorale, avantage ou frein ?

La jeunesse symbolise le dynamisme, le renouveau, la croyance en l’avenir, elle est une véritable force de proposition. La jeunesse a énormément de ressources, d’idées audacieuses; elle peut apporter de nombreuses réponses aux problèmes que rencontre la population. Les femmes et hommes politiques actuels doivent faire confiance à la jeunesse.

Pensez-vous que les élections municipales de 2020 seront celles de la jeunesse ?

Je l’espère… Trop longtemps les jeunes ont été mis à l’écart des élections locales ou nationales, ou parfois utilisés comme la « caution jeune ». Je pense réellement que la jeunesse a une part à prendre dans cette élection, qu’elle doit investir davantage de liste, proposer, faire parler d’elle. On a besoin d’entendre la voix des jeunes dans ce pays, ils ont envie de s’exprimer.

Comment ressentez-vous le lien entre jeunesse et politique dans ces élections locales ? Comment amener les jeunes à s’y engager davantage ?

La plupart des jeunes que je rencontre sont plutôt réticents à l’engagement politique, voire totalement désintéressés. La politique leur semble être un autre monde, un monde lointain, quelque fois inaccessible…


Je pense réellement qu’il faut installer entre la jeunesse et la politique plus de concret, la politique doit venir à elle. Celle-ci doit renouer un lien avec la jeunesse : la politique doit parler des sujets qui concernent les jeunes.
Chaque décision prise influence notre quotidien, c’est avec l’implication de chacun qu’il sera possible de faire évoluer l’environnement politique.

Curieux de découvrir d’autres portraits de jeunes engagés ?

Rendez-vous sur la section #Municipales2020 !