À la rencontre de… Florent Rossi

Engagé auprès de Michèle Paganin, à Auribeau-sur-Siagne

En quelques mots, pourriez-vous préalablement vous présenter ?

Je m’appelle Florent Rossi, j’ai 18 ans et je suis né à Grasse. J’ai toujours vécu à Auribeau-sur-Siagne et je fais des études de Communication à Paris, à l’Université Paris II Assas. Je suis engagé depuis les législatives de 2017 avec Michèle Tabarot, députée de ma circonscription que j’apprécie pour sa chaleur humaine, son écoute et son dynamisme sur le terrain ainsi que pour les valeurs et les convictions qu’elle véhicule. J’ai créé une section jeunesse autour d’elle afin de soutenir son action politique, tant sur le plan local que national. En arrivant à Paris, j’ai décidé de m’investir avec Rachida Dati en devenant son référent jeunesse dans le 7ème arrondissement avec une équipe sympathique et énergique. Enfin, j’ai effectué un court stage de découverte à l’Assemblée Nationale qui m’a positivement marqué auprès de Laurence Trastour-Isnart, députée des Alpes-Maritimes. Laurence Trastour-Isnart est très active sur un 

grand nombre de sujets à l’Assemblée Nationale et je l’admire pour sa volonté et son efficacité. Parenthèse fermée sur mes divers engagements, c’est de ma quatrième (et dernière !) personnalité politique favorite dont je viens ici vous parler : Michèle Paganin, candidate à l’élection municipale d’Auribeau-sur-Siagne et conseillère départementale du canton Mandelieu-Vallée de la Siagne.

Vous êtes engagé auprès de Michèle Paganin, à Auribeau-sur-Siagne, à l’occasion des élections municipales. Pouvez-vous nous y expliquer votre rôle ?


Je suis effectivement engagé en étant colistier sur la liste de Michèle Paganin pour ces élections de mars 2020. Je touche à tous les sujets et participe à de nombreuses réunions en redescendant régulièrement de Paris. Mon rôle premier dans cette campagne est celui de la communication de la candidate. Je gère ses réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram), je m’occupe des graphiques numériques de campagne, je participe à l’écriture de ses discours… Mais la communication ne se résume pas à la communication de la campagne puisqu’il est un axe fort de notre programme. La communication est essentielle au bon fonctionnement d’une politique municipale et doit

être au cœur de notre action si nous sommes élus. Nous nous sommes engagés à créer une véritable démocratie participative en redonnant la parole aux auribellois sur tous les projets d’envergure qui structureront notre commune à l’avenir. Outre la communication, j’ai aussi à cœur de représenter la jeunesse, d’apporter des idées et des projets pour les jeunes et d’en parler à ces derniers. J’aimerais sincèrement que le mandat 2020/2026 à Auribeau soit rythmé par un dynamisme et une politique en faveur des jeunes parce qu’ils sont l’avenir de notre commune. La jeunesse a malheureusement été trop souvent oublié dans notre village. Enfin, j’ai envie d’apporter des suggestions de projets sur le thème de l’environnement, et nous sommes nombreux à nous préoccuper de ce sujet dans la liste ‘Agissons Autrement pour Auribeau’. C’est important parce que notre village doit rester vert et des projets de sensibilisation -notamment sur les plus jeunes- doivent être menés. La communication, la jeunesse et l’environnement peuvent être liés et, dans cette campagne, je souhaite apporter des projets concrets sur ces thèmes qui me tiennent à cœur.

Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à vous engager ?

La motivation la plus évidente est celle de l’affection et de la complicité que je partage avec Michèle Paganin. Ce n’est un secret pour personne à Auribeau, j’ai toujours été proche de Michèle Paganin et je ne m’en suis jamais caché. Je l’ai toujours soutenu et notre relation va au-delà du simple aspect politique. Mis à part cela, je soutiens sa candidature parce que je sais qu’elle possède les compétences pour piloter la commune mais aussi parce qu’elle représente l’espoir d’un souffle nouveau, après 36 années de gouvernance par le même Maire et un dernier mandat synonyme d’immobilisme. Le fait que notre tête de liste soit une femme est également positif ! Nous sommes en 2020, l’année de tous les possibles et du changement, et j’aimerais que les auribellois élisent une femme Maire de leur commune pour la première fois. Enfin, je suis convaincu que Michèle Paganin sera, si elle est élue, un Maire de proximité, disponible, sur le terrain et à l’écoute.

Être jeune dans une campagne électorale, avantage ou frein ?

Les deux. Je dirais qu’être jeune est un grand avantage parce que cela rime avec dynamisme, enthousiasme, ondes positives… Être jeune, c’est ne pas encore avoir connu de défaites, de déceptions et c’est croire en la politique et au changement. Être jeune, c’est aussi avoir une certaine curiosité et vouloir toucher à tous les domaines. Enfin, être jeune et s’engager, je crois que c’est la preuve de l’amour porté à sa

commune natale. J’aime profondément Auribeau et je ne souhaite qu’une chose : un renouveau.

Mais bien qu’être jeune représente selon moi de grands avantages, cela peut aussi être un frein… Un frein de par les critiques sur une soi-disante illégitimité à cause d’un jeune âge. Certaines personnes remettent en cause la légitimité de beaucoup de jeunes, moi y compris, lors des élections à cause de leur âge par pure jalousie ou par mauvaise foi. Moi, je leur réponds que j’espère être plus efficace et plus utile à 18 ans en étant conseiller municipal que certains élus aujourd’hui, avec des âges beaucoup plus avancés, et qui ne se lancent dans aucun projet et n’ont aucune perspective d’avenir pour Auribeau.

Pensez-vous que les élections municipales de 2020 seront celles de la jeunesse ?

Je l’espère en tout cas. Un peu partout en France, des jeunes candidats se lancent : Rémy Dick à seulement 25 ans à Florange, Aurane Reihanian à 27 ans à Bourg-en- Bresse… Certaines personnalités politiques sont de véritables modèles. J’en prendrais deux. Celui de Pierre-Henri Dumont, élu Maire de Marck à 26 ans et aujourd’hui député et celui de Maxime Minot, élu Maire d’Étouy au même âge et également député à l’heure actuelle. Ces deux hommes ont brillamment réussi, portent des dossiers importants et sont très actifs à l’Assemblée Nationale malgré leur jeunesse. Je pense que réussir ne relève pas de l’âge et je ne critique jamais sur ce critère. À Auribeau, nous avons un Maire ayant un certain âge et pourtant j’y suis opposé sur le projet et surtout sur le bilan, mais jamais personne ne m’entendra critiquer quelqu’un sur son âge. Ça n’est pas un argument valable à mes yeux : seuls comptent l’amour de sa commune, la sincérité et l’enthousiasme de son engagement comme critères. Alors, j’espère que les élections municipales de 2020 seront les élections de la jeunesse mais surtout celles des projets et des idées.

Comment ressentez-vous le lien entre jeunesse et politique dans ces élections locales ? Comment amener les jeunes à s’y engager davantage ?


Dans la globalité, les jeunes sont complètement désintéressés de la politique. J’essaye néanmoins de partager à connaissance mes engagements et mes motivations à ceux qui m’entourent. Mes proches savent à quel point je suis investi et je souhaite transmettre cette envie d’engagement à d’autres. Je ne crois pas qu’il existe un antidote miracle pour pousser les jeunes à s’engager mais c’est à l’échelle locale qu’il faut essayer d’amener les jeunes à participer aux projets. Je l’ai toujours dit, l’échelle locale 
est la plus intéressante parce que c’est celle qui touche le quotidien de chacun d’entre nous. Dès lors, si les jeunes sont invités à participer et à porter des projets qui les concernent, je suis persuadé qu’ils seront nombreux à répondre à l’appel.

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