À la rencontre de… Edouard Varin

Engagé au sein de la liste «Pour Gaillon»

En quelques mots, pourriez-vous préalablement vous présenter ?

Je m’appelle Édouard Varin, j’ai 18 ans, je suis étudiant en licence de droit à l’université de Rouen en Normandie. Depuis ma naissance, je vis à Gaillon dans le département de l’Eure (27). J’aime la politique, l’histoire et surtout apprendre, découvrir et m’informer.

Vous êtes engagé et colistier de la liste « Pour Gaillon », pouvez-vous nous y expliquer votre rôle ?

Comme tout militant, je suis chargé de convaincre les habitants de ma commune quant aux capacités de l’équipe à laquelle j’appartiens à réveiller Gaillon après douze ans d’immobilisme.

Ainsi, je participe à l’organisation d’actions militantes et d’événements dans le cadre de la campagne électorale. Cela consiste principalement à distribuer nos documents, à présenter nos projets et à échanger avec les Gaillonnaises et les Gaillonnais lors des manifestations municipales.
En ce qui me concerne plus personnellement, je suis en charge de la communication, donc je m’occupe notamment d’informer les internautes des actualités de l’équipe « Pour Gaillon » en publiant régulièrement du contenu sur les réseaux sociaux. J’ai aussi participé à la mise en place d’une enquête citoyenne pour prendre en compte un maximum de revendications lors de l’élaboration de notre programme. Je crée une revue de presse hebdomadaire afin de conserver les articles utiles à propos de la commune. Je propose aussi de nombreuses idées et participe à l’élaboration des projets de l’équipe « Pour 
Gaillon ».

Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à vous engager ?

Ayant une grand-mère très engagée politiquement, j’ai toujours été proche de la politique et je m’y suis brièvement intéressé sous le mandat de Nicolas Sarkozy. Mais j’ai réellement commencé à m’y pencher de très près à l’occasion de la campagne des primaires de la droite et du centre en 2016, et cet intérêt est ensuite rapidement devenu une passion. Mon engagement politique est dans la continuité de cet intérêt qui me suit depuis toutes ces années. J’ai voulu m’engager afin d’apporter ma vision des choses au sein d’une collectivité. Quant à cette campagne électorale qui est ma première campagne, il me semblait indispensable de m’impliquer afin d’apporter un changement plus que nécessaire dans une ville laissée à l’abandon.

Être jeune dans une campagne électorale, avantage ou frein ?

Je pense qu’aujourd’hui être jeune dans une campagne électorale constitue principalement un avantage car toute organisation politique en 2020 recherche des jeunes afin de représenter une nouvelle génération qui n’est pas forcément intéressée par la politique. De surcroît, lorsqu’on est jeune on attire davantage l’attention car les gens n’ont pas l’habitude de croiser cette tranche d’âge dans le milieu politique : cela peut donner un côté moderne à une liste ou à un candidat. Cependant, ce n’est pas parce que l’on est jeune que tout est gagné d’avance. Il faut montrer que l’on mérite sa place au sein de l’équipe de campagne car il est essentiel que celle-ci ait confiance en l’engagement de chacun de ses membres afin de réaliser un mandat qui est tout de même assez long. En discutant avec d’autres jeunes militants, j’ai aussi observé que pour certains, être jeune avait pu être un frein car certaines personnes plus âgées leur avaient fait barrage compte tenu d’une expérience inégale.

Pensez-vous que les élections municipales de 2020 seront celles de la jeunesse ?

Je ne pense pas que ces élections seront celles de la jeunesse car même si dans les grandes villes, elle est mise en avant, dans les campagnes (représentant la majorité des communes de France) c’est plus compliqué puisque ces jeunes sont majoritairement éloignés de leur commune afin de suivre leurs études. Je pense tout de même qu’il y a davantage de jeunes engagés dans ces municipales et, sans nous attendre non plus à une déferlante juvénile chez les conseillers, nous devrions voir la moyenne d’âge de ces derniers baisser. Il faut cependant rester prudent car même s’il est primordial de promouvoir la jeunesse, il ne s’agit pas non plus de laisser de côté des personnes plus âgées qui représentent une part importante de la société et qui, sur certains sujets, ont une expérience non négligeable.

Comment ressentez-vous le lien entre jeunesse et politique dans ces élections locales ?

Pour moi ce lien est faible car il y a peu de jeunes qui s’y intéressent. La plupart n’a même pas connaissance du mode de fonctionnement d’une commune ou d’une communauté d’agglomération. Je pense qu’un enseignement plus ciblé sur ses sujets au lycée serait nécessaire. Souvent, les jeunes ne se sentent pas concernés par les élections. Cependant, les politiques d’aujourd’hui veulent véritablement s’entourer de jeunes donc il ne faut pas hésiter à s’y intéresser.

Comment amener les jeunes à s’y engager davantage ?

Pour que les jeunes s’y intéressent davantage, je pense qu’il faudrait mettre des moyens en place pour ce que soit des jeunes eux-même qui puissent parler aux jeunes. Pour parler aux jeunes, il faut également que les politiques s’expriment le plus possible sur des réseaux sociaux de jeunes comme Twitter et Instagram afin de toucher cette audience nouvelle. Il faudrait aussi leur permettre de participer directement à la prise de décision le plus tôt possible et c’est pour cela qu’il faudrait que davantage de communes créent des conseils municipaux dédiés à la jeunesse. On doit aussi permettre aux jeunes de participer à plus de prises de décisions au sein des groupes politiques car je sais qu’il y a beaucoup de personnalités politiques qui cherchent à s’entourer de jeunes juste pour montrer qu’ils ont des jeunes avec eux ou en leur donnant pour seule mission la distribution de tracts ou le collage d’affiches.

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