Le droit de vote
Les étapes de la conquête du droit de vote
La généralisation du droit de vote, aboutissant par étapes au suffrage universel, a été le fruit d’un long parcours.
Le suffrage universel fut proclamé en France en 1848. Il n’avait alors d’universel que le nom, les femmes en étant exclues. On y verra malgré tout une conquête significative mettant fin au suffrage censitaire, réservé aux seuls citoyens suffisamment riches pour payer l’impôt au-dessus d’un seuil donné (le cens). Le suffrage a connu depuis cette date divers élargissements, les principaux étant liés au vote des femmes en 1944 et à l’abaissement de la majorité de 21 à 18 ans en 1974.
Qui peut voter ?
Selon l’article 3 de la Constitution, « sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux français majeurs des deux sexes, jouissant de leurs droits civils et politiques ».
Dès lors, les conditions pour voter sont les suivantes :
- Disposer de la nationalité française
- Être majeur
- Jouir de ses droits civils et politiques
- Être inscrit sur la liste électorale

Abstention, vote blanc et nul
L’abstention consiste à ne pas participer à une élection ou à des opérations de référendums
Le vote blanc consiste à déposer dans l’urne une enveloppe vide ou contenant un bulletin dépourvu de tout nom de candidat
Le vote nul correspond à des bulletins déchirés ou annotés, qui ne peuvent pas être pris en compte dans les résultats de l’élection