À la rencontre de… Dorian Servant

Engagé auprès de Bertrand de la Chesnais à Carpentras

En quelques mots, pourriez-vous préalablement vous présenter ?

Je m’appelle Dorian Servant, je suis né en Avignon et suis diplômé d’une Licence en droit et science politique ainsi que d’un M2 Conseil et Expertise en Action Publique de l’IEP de Toulouse. Je suis engagé depuis maintenant 7 ans chez Les Républicains (l’UMP lors de mon adhésion) et ai toujours eu pour vocation de faire de la politique, une volonté renforcée à l’occasion de mon cursus universitaire.

Vous êtes engagé au sein de la campagne municipale de Carpentras, pouvez-vous nous y expliquer votre rôle ?

Depuis le mois de septembre (date de fin de mon stage de fin d’études) je suis engagé bénévolement et à temps plein au sein d’une équipe de campagne pour les élections municipales de Carpentras. Je m’occupe de toutes les tâches possibles : mon expérience militante me renvoie au collage, tractage et boîtage ainsi qu’à l’organisation logistique de la campagne. Cependant mon cursus scolaire me légitime à rédiger des notes/rapports et conseiller politiquement le candidat que je soutiens.

 

Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à vous engager ?

Ce qui m’anime c’est de pouvoir travailler pleinement dans ce qui me passionne depuis toujours, la politique, qui plus est dans la ville que je connais le mieux, Carpentras. C’est une occasion unique d’engranger de l’expérience politique et de pouvoir porter un projet politique que j’ai, en partie, aidé à établir. Cette campagne pourra me permettre également, selon l’issue du scrutin, d’entrer dans la vie active par la plus belle des portes.

 

Être jeune dans une campagne électorale, avantage ou frein ?

En ces temps de prétendu renouvellement de la sphère politique, cela ne peut que constituer un avantage, surtout pour un jeune qui est qualifié. Il y a tout à gagner pour ma part, autant professionnellement que politiquement. Je pense également pouvoir apporter un œil neuf sur les stratégies politiques à adopter et les divers moyens de propagande (réseaux sociaux surtout). La contrepartie de cela, mais qui ne constitue pas un frein pour moi, c’est que l’on considère bien souvent les jeunes comme une force de travail mobilisable à tout instant, a fortiori pour les actions militantes de terrain ingrates.

 

Pensez-vous que les élections municipales de 2020 seront celles de la jeunesse ?

Je souhaite que ces élections puissent susciter des vocations pour les jeunes qui suivent ce scrutin de plus ou moins loin et qu’elles soient gage de réussite pour ceux qui y sont pleinement investies mais le thème de la jeunesse ne m’apparait pas encore comme sujet primordial dans ce type d’élection (surtout dans les villes rurales qui ne comptent pas d’universités ou formations post-bac) au regard des différents programmes. Les municipales 2020 me semblent davantage consacrer l’avènement de la démocratie participative.

 

Comment amener les jeunes à s’y engager davantage ?

En leur consacrant très concrètement des mesures au sein des programmes politiques pour ceux qui ne s’intéressent pas ou peu à la politique et accordant plus de confiance à ceux qui sont déjà engagés et non en les subordonnant à des tâches mineures.

Enfin il existe quelques moyens simples et astucieux d’attirer des jeunes ou du moins de se donner une bonne visibilité auprès d’eux : axer la campagne sur les réseaux sociaux et innover dans les lieux de tenue des réunions publiques (par exemple organiser une réunion de quartier informelle dans un cyber-café ou dans un bar en vogue le jeudi soir).

Curieux de découvrir d’autres portraits de jeunes engagés ?

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