J’aime le Grau du Roi, cette ville dans laquelle j’ai grandi et je ne pouvais pas rester sans rien faire pour contribuer à son rétablissement. Je constate un désintérêt et la perte d’espoir dans l’action politique pour relever les défis de notre société or je suis convaincu que la solution passe par l’implication au plus haut niveau pour redonner confiance et du sens à la vie politique.

Quels sont vos idées pour la jeunesse ? Si vous êtes élu en mars, quelle place occupera la jeunesse dans votre politique ?

Ce que je souhaite plus que tout, c’est que les enfants et les jeunes qui grandissent au Grau du Roi n’aient aucune perte de chance pour s’assurer un avenir serein et de qualité. C’est pour cela que je veux refonder le service jeunesse qui a disparu, afin que les jeunes puissent avoir accès à l’éducation, à la culture, et ce qui forme la jeunesse et lui permet de s’insérer dans une société en grande mutation.

Concernant les jeunes adultes j’ai aussi l’ambition de m’engager dans la bataille de l’emploi en favorisant le développement économique de la ville et l’installation aux Grau du Roi de nouvelles entreprises qui créeront des emplois pérennes, tout en permettant à aux futurs actifs d’être accompagnés dans leurs projets de formation, d’apprentissage et de création d’entreprise, mais aussi dans leur recherche de logement à l’année.

Être jeune dans une campagne électorale, avantage ou frein ?

Être jeune est clairement un avantage car il existe des fortes attentes en termes de renouvellement de la classe politique, et que l’on est plus attentif aux enjeux de notre société : numériques, environnementaux, économiques et durables.

Être jeune c’est la garantie de mener une politique responsable et ambitieuse pour l’avenir, car il me concerne bien plus que d’autres !

Pensez-vous que les élections municipales de 2020 seront celles de la jeunesse ?

La jeunesse a toujours su répondre présente pour les grands rendez-vous de notre Histoire. Je crois que pour relever les grands défis sociétaux de nos territoires, les jeunes sont capables de proposer des approches et des solutions innovantes. C’est pourquoi je veillerai à les mettre eux aussi à contribution pour les intégrer à la démocratie participative que je veux mettre en place.

Comment ressentez-vous le lien entre jeunesse et politique dans ces élections locales ? Selon vous, comment amener les jeunes à s’engager ?

Les jeunes se détournent de la politique « à l’ancienne » mais sont concernés par les sujets d’actualités : il n’y a qu’à voir le nombre croissant de chaines Youtube qui se développent pour faire des commentaires politiques et de la pédagogie en ligne, et animer les débats. Avec les réseaux sociaux, ils rencontrent d’autres méthodes pour s’informer et interagir et exprimer leur point de vue.

Dans ma commune les moins de 35 ans représentent une très faible partie de l’électorat (12,5%). Ils ont été oubliés par les politiques, je peux comprendre que certains perdent confiance.

Pour autant, avec ma candidature, je veux qu’ils sachent que je les représenterai, et qu’ils retrouvent l’espoir. Mon ambition une fois élu est de leur faire la démonstration par mon exemple et mes pratiques que des idées neuves peuvent émerger et être prises en compte, et qu’il est effectivement possible de faire de la politique autrement que par le passé.

*CMJ : Conseil Municipal des Jeunes

*ANACEJ : Association Nationale des Conseils d’Enfants et de Jeunes