À la rencontre de… Charlotte Rocher

Engagée auprès de Pierre Liscia dans la 18ème arrondissement de Paris

En quelques mots, pourriez-vous préalablement vous présenter ?

Je m’appelle Charlotte Rocher, j’ai 24 ans et je suis étudiante en master de science politique en Sorbonne. Parallèlement à mon année de master 1, j’effectue un stage à la région comme collaboratrice de Florence Portelli qui est la Vice-présidente en charge de la Culture, du Patrimoine et de la Création. Cette expérience est extrêmement enrichissante et consolide mon engagement en politique. Celui-ci a commencé lorsque j’ai rejoint Les Républicains en 2018, puis cet été, je me suis aussi engagée chez Libres! le mouvement de Valérie Pécresse.

Vous êtes engagée au sein de la campagne municipale de Pierre Liscia à Paris 18. Pouvez-vous nous y expliquer votre rôle ?

Pour les municipales, j’ai décidé de rejoindre la campagne de Pierre Liscia dans le 18e arrondissement de Paris qui est aussi candidat à la Mairie de Paris pour Libres!. Mon rôle est principalement d’organiser et de coordonner sa campagne sur le terrain notamment tout ce qui est actions et mobilisation. Ce rôle me correspond totalement car il me plonge directement sur le terrain au contact des habitants. Cet aspect représente l’esprit des municipales qui sont un rapport de proximité.

Quelles sont les motivations qui vous ont poussée à vous engager ?

De manière générale, mon engagement chez Les Républicains, puis chez Libres! tient à ma volonté d’agir sur certains sujets qui me tiennent à cœur comme la question de la condition animale qui a toute sa place dans le débat mais surtout la question des femmes et notamment les violences dont elles sont victimes. Ce sujet prend toute son importance dans ma décision de rejoindre la campagne de Pierre. Tout comme moi, il habite le nord-est de Paris et connaît avec exactitude les problèmes qu’on peut y rencontrer au quotidien. Certains quartiers sont littéralement monopolisés par les hommes, en effet, les femmes n’y circulent presque plus par crainte de regards insistants, de propos déplacés voire de violences verbales ou physiques. Je le vis quotidiennement. Or, Pierre est le seul élu à reconnaître ce problème et à en faire une priorité de sa campagne. Ainsi, c’est l’authenticité et surtout la compétence qui ont motivé mon engagement au sein de sa campagne.

Être jeune dans une campagne électorale, avantage ou frein ?

Être jeune en politique est un avantage à double tranchant : d’un côté, on est recherché car les partis politiques veulent montrer qu’ils attirent la jeunesse. Cependant, le risque est de faire « plante verte », d’être juste utilisé pour la photo. J’ai parfois eu cette impression et ce sont justement les municipales qui m’ont permis de m’émanciper de cet écueil. En effet, en me proposant d’être sa colistière, Pierre me donne l’opportunité de jouer un véritable rôle mobilisant des compétences réelles et pas seulement la carte « jeune » notamment parce qu’il a la particularité d’être lui-même un jeune élu.

Pensez-vous que les élections municipales de 2020 seront celles de la jeunesse ?

Comme dans toutes élections, la carte de la jeunesse est primordiale faut-il encore l’utiliser correctement! Je ne pense pas que ce seront spécialement les élections de la jeunesse mais c’est l’opportunité plutôt pour la jeunesse de faire ses preuves voire de se positionner encore faut-il qu’on nous laisse notre chance.

Comment ressentez-vous le lien entre jeunesse et politique dans ces élections locales ? Comment amener les jeunes à s’y engager davantage ?

En effet, les élections municipales sont avant tout locales, elles mobilisent les habitants et donc les jeunes : comment ne pas se sentir concerné en tant que jeunes du nord-est parisien de la dégradation incessante de nos quartiers? Je pense réellement que le seul moyen d’amener les jeunes à s’engager davantage, c’est de leur donner un véritable rôle, faire en sorte qu’ils aient un poids dans le débat et de cesser de les prendre pour des pions. Les élections municipales sont l’occasion de s’exprimer et c’est ce message qu’il faut transmettre aux jeunes.

Curieux de découvrir d’autres portraits de jeunes engagés ?

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