À la rencontre de… Bastien André

Directeur de campagne de Stéphanie Villemin, candidate LREM à Colmar

En quelques mots, pourriez-vous préalablement vous présenter ?

Bonjour, Je suis Bastien André, j’ai 23 ans après une double licence en Droit et Science Politique à l’université LYON III je suis entré à Sciences Po Strasbourg en études européennes et internationales puis en communication publique et institutionnelle. A la fin de mon stage à la Direction de la communication du Conseil départemental du Haut-Rhin j’ai été embauché. Puis j’ai rejoint en octobre dernier Stéphanie Villemin, candidate La République En Marche à Colmar, qui m’a proposé d’être le directeur de sa campagne.

Vous êtes directeur de campagne de Stéphanie Villemin à Colmar, pouvez-vous nous expliquer votre rôle ?

Mon rôle est de coordonner la campagne tant de manière stratégique grâce à l’appui de bénévoles spécialisés dans certains domaines que dans les petites opérations quotidiennes (suivi évènementiel, flyers…)  J’assiste aussi en permanence ma candidate sur son agenda et sur la gestion de sa communication. Nous avons aussi une partie construction de projet.  

 

Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à vous engager ?

 Engagé comme militant au sein de La République En marche depuis 2016 j’avais déjà été directeur de campagne lors des élections législatives en 2017 dans la Loire (4ème circonscription). Lorsque Stéphanie m’a dit qu’elle recherchait une personne pour sa communication j’ai sauté sur l’occasion car son profil m’intéressait beaucoup : une femme issue de la société civile avec une équipe experte et déterminée.

 

Être jeune dans une campagne électorale, avantage ou frein ?

C’est un frein dans le sens où on manque forcement d’expérience et de retours d’expérience. A 23 ans on ne peut pas tout savoir. Il faut en être conscient, rester toujours à l’écoute et savoir utiliser à bon escient l’intelligence collective. Une campagne c’est court et intense il faut que chacun soit à la place où il est le plus utile et efficace. Une fois que l’on a compris cela tout va mieux.

 C’est aussi un avantage car on apprend beaucoup et on gagne en expérience. En 3 mois de campagne j’ai gagné 10 ans professionnelle. C’est aussi un avantage pour la campagne aussi car au niveau des réseaux sociaux par exemple je m’y connais un peu plus que certains autres bénévoles.

 

Pensez-vous que les élections municipales de 2020 seront celles de la jeunesse ?

 Je pense que l’on est encore loin de voir la jeunesse largement représentée lors des municipales 2020. Toutefois je remarque que les candidats cherchent de plus en plus de jeunes pour leur liste et plus seulement en fin de liste mais à des positions stratégiques. Concernant mon parti – qui est le cas que je connais le mieux – de nombreux jeunes ont été investi et dans des villes de tailles moyennes. Donc du côté politique il y a une volonté de permettre à cette jeunesse d’être représentée, du côté des jeunes l’intérêt pour les municipales reste encore très faible.

 

Comment ressentez-vous le lien entre jeunesse et politique dans ces élections locales ? Comment amener les jeunes à s’y engager davantage ?

Les élections municipales permettent d’être à l’échelon le plus proche des citoyens. J’entends beaucoup de jeunes autour de moi qui me disent « ça ne changera rien » « le défi climatique c’est à l’État de s’en occuper » « le maire ne vas pas pouvoir nous aider à trouver un travail ». C’est faux !  Au niveau environnemental qui est la préoccupation numéro 1 chez les jeunes, un maire est en capacité d’agir fortement : tri des déchets, végétalisation, éducations dans les écoles primaires, piétonisation des centres-villes. C’est par des actions concrètes au niveau local que l’on parvient par la suite à changer les mentalités et les politiques nationales.

Concernant l’engagement des jeunes, je pense que nous avons tous des bonnes idées mais parfois pas au moment où l’on est à notre écoute. Avec les nouveaux moyens de communications il faut développer de nouveaux outils de l’engagement. Je crois en la démocratie participative via l’outil numérique. Si les jeunes ne vont pas à la politique il faut aller à eux !

Curieux de découvrir d’autres portraits de jeunes engagés ?

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