À la rencontre de… Aurane Reihanian

Président des Jeunes Républicains

Peux-tu, en guise d’introduction, te présenter ?

Je suis juriste de formation, doctorant en droit pénal. Ancien rugbyman, je suis fan du top 14. Même si je supporte mon équipe de Bourg-en-Bresse, je suis de près les scores du Stade Français pour y avoir des amis qui y jouent encore.

A quel âge et pourquoi t’es-tu engagé en politique ? Y a-t-il eu un évènement déclencheur ? Pourquoi continues-tu d’être aujourd’hui engagé en politique ?

Notre engagement est peut-être le fruit de ce que l’on est. Le déclic a été ma volonté farouche de défendre l’idée selon laquelle chacune et chacun doit pouvoir réussir, peu importe son environnement social, pour peu qu’il s’en donne les moyens. Cette idée d’ascenseur social est essentielle.

Tu es membre des Républicains. Pourquoi ce choix d’engagement ?

Tout simplement parce que je suis résolument de droite. Je crois au travail et au mérite comme vecteurs de liberté et d’émancipation. Je crois à la transmission et à l’idée que nous sommes les héritiers d’une histoire glorieuse et de personnages qui ont façonné notre histoire et notre Nation. Je crois en la justice et l’ordre comme vecteurs de concorde social.

Tu es d’ailleurs président des Jeunes Républicains, peux-tu nous expliquer en quoi consiste ta fonction ?

En quelques mots, je suis chargé de coordonner l’action des Jeunes Républicains dans toute la France. C’est une mission passionnante. Ce que j’aime, c’est me déplacer directement sur le terrain dans les fédérations. Je ne conçois pas la politique autrement. J’ai tissé de forts liens d’amitiés avec beaucoup de jeunes républicains dans l’ensemble de nos territoires. C’est aussi cela la politique !

Quelles sont les valeurs, enjeux et batailles qui te tiennent à cœur et que tu défends à travers ton engagement ?

Notre mouvement est en reconstruction. Le défi important sera, à l’avenir, de s’ouvrir davantage en s’adressant à toute la jeunesse de France. Plus généralement, pour se relever et regagner la confiance des français, la droite doit redevenir populaire. Christian Jacob et l’ensemble de l’équipe dirigeante comme Guillaume Peltier, Damien Abad ou Virginie Duby-Muller ont entamé ce travail de refondation sur le terrain des idées. Il est essentiel et les jeunes républicains y prennent toute leur part.

Nous avons, le 10 juin, fait le lancement du Lab LR qui est le think tank des jeunes républicains. Cet outil permettra de participer à la refondation d’un socle de valeurs commune à la jeunesse de droite mais également de se former idéologiquement et de promouvoir l’action des jeunes dans le cadre des prochaines échéances électorales. 

Comment perçois-tu la relation entre jeunesse et politique à l’heure actuelle ?

Les jeunes aiment la Politique mais pas ce qu’elle est devenue. Incontestablement, une fracture s’enkyste de plus en plus entre l’engagement politique et la jeunesse. Désormais, les jeunes s’engagent pour des causes plus que pour des partis. A nous de nous adapter. C’est le travail entrepris par Christian Jacob avec l’idée du statut de sympathisant qui me parait essentielle.

Que répondrais-tu aux jeunes qui considèrent que « ça ne sert à rien de s’engager » ?

Je leur dit tout simplement « ne laisser pas les autres décider pour vous et votre avenir ».

Propos recueillis par Léna Van Nieuwenhuyse.

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