À la rencontre de… Antoine Esneault

Référent départemental des Jeunes avec Macron d’Ille-et-Vilaine

Bonjour Antoine ! Peux-tu, dans un premier temps, te présenter ?

Je m’appelle Antoine Esneault, j’ai 21 ans et je suis étudiant en Master 1 de droit des affaires à l’Université de Rennes 1. Engagé en politique depuis 2016, j’ai rejoins En Marche dès la création du mouvement.

Y a-t-il eu un évènement déclencheur à ton engagement ?

Oui, ça a été l’arrivée d’Emmanuel Macron sur la scène politique, synonyme de création d’une vision nouvelle !

Quelles sont les idées qui t’ont attiré chez Emmanuel Macron ?

Je me reconnais dans la volonté de rassembler les bonnes volontés de droite, comme de gauche. Cela m’énervait de voir les modérés de droite et de gauche s’affrontaient sur les plateaux de télévisions alors qu’ils ont, finalement, plus de points communs que de divergences. L’idéal européen, ainsi que la volonté de donner plus de libertés aux acteurs privés m’attiraient également.

Pourquoi continues-tu d’être aujourd’hui engagé en politique ?

Je pense que, plus que jamais, nous avons besoin d’unité nationale, représentée par le président de la République. Je continue donc à m’engager parce qu’un mandat présidentiel ne dure que 5 ans, et que j’ai envie de voir perdurer cette vision après 2022. 

Tu es d’ailleurs référent départemental des JAM35, peux-tu nous expliquer en quoi consiste ta fonction ?

Je représente les Jeunes avec Macron d’Ille-et-Vilaine, mais je ne suis pas leur patron. Mon rôle est d’impulser une dynamique avec des jeunes qui croient en les mêmes idées et en la même vision que le Président de la République, et qui peuvent ensuite se battre sur le terrain pour défendre ces idées. Mon rôle consiste aussi, évidemment, à accompagner tous les jeunes qui s’engagent.

Vous avez, chez les JAM, une proximité avec les élus nationaux et locaux, proximité qui s’est accrue pendant le confinement. Est-ce une chance ?

En effet, grâce aux outils numériques nous avons pu organiser pendant le confinement pas mal de visioconférence avec des élus. Par exemple, nous avons organisé une visioconférence avec Aurore Bergé sur le thème de la culture. Mais pas seulement pendant le confinement ! Depuis le début, nous essayons de garder le contact avec les élus parce que ce sont eux les premiers acteurs de la démocratie. Ces échanges nous permettent de nous mettre à jour sur des sujets divers, en discutant avec des élus.

Les JAM sont-ils également un « créateur à futurs élus » ?

Oui, nous n’avons pas seulement vocation à distribuer des tracts et coller des affiches, mais aussi à pousser les jeunes à s’engager d’un point de vue électoral ! C’est ce que nous avons fait aux municipales en Ille-et-Vilaine. Nous avions 6 membres candidats sur des listes. Nous voulons faire prendre conscience aux jeunes qu’ils peuvent s’engager et être porteurs d’idées au sein du débat public.

Quelles sont les valeurs, enjeux et batailles qui te tiennent à cœur et que tu défends à travers ton engagement ?

Un de mes engagement fort localement est une mesure du programme de Carole Gandon : l’élargissement de la tarification sociale pour l’accès aux transports à un plus grand nombre de jeunes.

Pour toi, quelle est la place des jeunes dans le débat public ?

L’immense majorité des élus sont disponibles et à l’écoute des jeunes, dont la parole doit être davantage prise en compte au sein du débat public. Par exemple, le député d’Ille-et-Vilaine et Premier Questeur de l’Assemblée Nationale – Florian Bachelier – a toujours été disponible pour échanger avec nous et entendre les critiques sur des points qui n’iraient pas. C’est aussi notre rôle que d’être des aiguillons de la majorité !

Que répondrais-tu aux jeunes qui considèrent que « ça ne sert à rien de s’engager », et au contraire, quels conseils donnerais-tu aux jeunes qui souhaitent sauter le pas de l’engagement ?

À un jeune qui me dit que « s’engager ne sert à rien », je dirais que c’est laisser les autres décider à notre place.

Il y a plusieurs façon de s’engager. Il y a l’engagement partisan, qui est le mien, mais il y a également une multitude d’engagement, comme l’associatif, auquel beaucoup de jeunes sont attachés.

Tout engagement est louable et bénéfique. Je ne peux qu’inciter les jeunes à s’engager en politique et à ne pas avoir peur de porter leurs idées ! Si certains souhaitaient s’engager dans un parti, je leur conseillerais d’abord de rester eux-mêmes et de ne pas se contraindre à porter des idées auxquelles ils ne croient pas. Au fur et à mesure de leur engagement, je leur conseillerais de toujours repenser et d’avoir à l’esprit ce pourquoi ils ont un jour franchit cette porte.

Un dernier mot ?

N’ayez pas peur de l’engagement politique qui a une image péjorative caricaturale. S’engager, quelque soit le parti, est quelque chose de positif qui montre une volonté de porter des idées. N’ayez pas peur de défendre les idées auxquelles vous croyez !

Propos recueillis par Enzo Gauthier.

Curieux de découvrir d’autres portraits de jeunes engagés ?

Rendez-vous sur la section #ÀLaRencontreDe !