À la rencontre de… Ahmed Aref

Engagé auprès de Gérard Collomb à Lyon
Candidat aux élections municipales et métropolitaines

En quelques mots, pourriez-vous préalablement vous présenter ?

Je m’appelle Ahmed Aref, j’ai 27 ans, et je suis né à Lyon.
Après plusieurs années de résidence dans d’autres villes de France et à l’étranger, j’ai décidé de me réinstaller à Lyon, ville dans laquelle j’exerce le métier d’auto- entrepreneur, et où j’ai décidé de reprendre les bancs de la fac afin de poursuivre un master en a
ffaires publiques à SciencesPo Lyon.

Je suis un passionné d’engagement politique, militant En Marche ,et jeune avec Macron pour un engagement national, mais aussi avec Prendre un temps d’avance (Mouvement de Gérard Collomb) d’un point de vue local.

Je suis par ailleurs co-fondateur du mouvement « Les jeunes pour Lyon » qui est un mouvement de jeunesse transpartisan, allant au-delà des étiquettes politiques et qui rassemble un grand nombre de jeunes de tous bords politique, tous ayant en commun, une passion pour la métropole lyonnaise, une énergie débordante et une détermination à encore la métamorphoser.

Vous êtes engagé au sein de la campagne municipale de Gérard Collomb à Lyon, pouvez-vous nous y expliquer votre rôle ?

Je suis effectivement très engagé au sein de cette campagne, et c’est pour cette raison que j’ai mis mon activité professionnelle en suspens pour me consacrer pleinement à mes études ainsi qu’aux élections municipales et métropolitaines. Je suis membre de l’équipe de communication de campagne (là où nous élaborons une stratégie globale de communication et avons un rôle transversal tant sur la communication événementielle, que les relations publiques ou encore les relations presse ect..).

Proche collaborateur de Gérard Collomb dans le cadre de sa campagne, et responsable de la mobilisation des jeunes sur l’ensemble de la métropole. Je suis sur une échelle encore plus locale, membre du bureau de la circonscription Lyon – Ouest.

Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à vous engager ?

Passionné par la politique mon premier engagement fut en 2011, au sein du pays dont mon père est originaire, et c’est en Egypte sur la place Tahrir (Place de la Libération) où j’ai pu observer une jeunesse déterminée à renverser un pouvoir dictatorial, pour porter haut et fort au péril de leur vie des valeurs de liberté, d’égalité et tout simplement améliorer le quotidien des citoyens.

Par la suite après la révolution j’ai rejoint le parti de la constitution (séculariste et libéral) derrière Mohamed El-Baradei, expérience qui a été une déception suite au coup d’état de l’armée égyptienne, ce qui m’a démoralisé et démotivé à poursuivre mon engagement.

De retour en France je me suis consacré à l’entrepreneuriat, mais l’arrivée d’Emmanuel Macron sur la scène politique et sa vision m’ont conquis, celles-ci m’ayant poussé à m’engager sur plusieurs campagnes, mais c’est à une échelle locale que je voulais pleinement m’investir, pour être un acteur du changement, parce que c’est à cette échelle que nous sommes connectés aux citoyens, c’est à cette échelle que nous faisons immersion dans leur quotidien et c’est à cette échelle que je veux agir et faire de la politique au sens noble du terme « améliorer la vie d’autrui »

Être jeune dans une campagne électorale, avantage ou frein ?

Mes expériences passées m’ont prouvé à quel point une jeunesse déterminée peut être extrêmement réformatrice, aujourd’hui la jeunesse a un rôle majeur sur la scène politique tant dans l’engagement traditionnel que sur d’autres formes d’engagement (exemple: la mobilisation pour le climat).

Depuis plusieurs années nous voyons l’importance que prennent les mouvements de jeunesse, donc oui c’est un avantage d’être jeune pour apporter une fraîcheur et une vision neuve d’une société très dynamique et dans un monde qui change à une vitesse ahurissante, mais aussi de porter des revendications bien spécifiques. Et c’est pour cela que Gérard Collomb voue une attention et une importance capitale envers la jeunesse dans sa campagne.

Les inconvénients demeurent les manques, un manque de temps étant donné le rythme de vie d’un étudiant ou d’un jeune actif, et le manque d’expérience.

Pensez-vous que les élections municipales de 2020 seront celles de la jeunesse ?

Aujourd’hui, et comme le soulignent certains sondages d’opinion, ce sont les parents qui sont influencés par le vote de leurs enfants, c’est ce qui montre l’implication que peut avoir la jeunesse sur le débat politique, énormément sur l’environnement et le développement durable mais aussi sur d’autres sujets comme le pouvoir d’achat, le logement ou la mobilité.

Et sachant que l’échéance municipale est la plus proche du citoyen et une de celles qui rassemblent le plus grand nombre d’électeurs.
Je pense que oui ces élections seront très fortement marquées par les jeunes.

Comment ressentez-vous le lien entre jeunesse et politique dans ces élections locales ? Comment amener les jeunes à s’y engager davantage ?

Nous savons aujourd’hui à quel point les prises de décision, influencent notre mode de vie, et cela touche bien évidemment les jeunes tant sur la qualité de vie et l’environnement mais surtout sur leur vie d’étudiant, l’accès à la culture, le pouvoir d’achat et le logement mais aussi à l’insertion professionnelle et l’accès à l’emploi, et c’est dans ce cadre qu’il faut dans un premier temps par la pédagogie, la discussion et le débat amener les jeunes à s’intéresser et vouloir devenir des acteurs du changement, puis dans un second temps les former pour qu’ils puissent avoir une vision, être auteurs et écrire ce qu’ils veulent pour leur avenir.

Curieux de découvrir d’autres portraits de jeunes engagés ?

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