À la rencontre de… Abigail Giordano

Engagé dans la campagne municipale d’En Marche dans le 17e arrondissement

En quelques mots, pourriez-vous préalablement vous présenter ?

Je m’appelle Abigail Giordano, j’ai 22 ans, diplômé en communication politique, je suis collaborateur parlementaire à l’Assemblée nationale. Je me suis engagé auprès d’En Marche dès sa création en 2016. J’ai d’abord été veilleur médiatique pour le mouvement pendant les élections présidentielles, puis animateur local et co-responsable communication dans le 17e arrondissement de Paris. En parallèle, je travaille donc auprès d’une députée LREM au Parlement.

 

Vous êtes engagé au sein de la campagne municipale à Paris 17, pouvez-vous nous y expliquer votre rôle  

Engagé dans la campagne municipale d’En Marche dans le 17e arrondissement, je suis co-responsable de la communication de la campagne. Il s’agit de donner de la visibilité à nos équipes et à nos actions à travers la mise en place d’une stratégie de communication globale, l’animation de nos réseaux sociaux, la création de visuels, l’élaboration de tracts, l’organisation d’évènements et le développement de relations presse. L’idée ? Faire connaitre notre tête de liste, nos candidats et surtout notre projet aux Parisiens. En parallèle j’anime le comité de marcheurs Ternes-Maillot dans le sud de l’arrondissement.

Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à vous engager ?

La possibilité d’avoir un Président jeune ! Et qui malgré sa jeunesse, arrive à incarner la fonction et à s’inscrire dans l’Histoire de notre pays. Aussi, Je me suis engagé derrière Emmanuel Macron pour sa capacité à fédérer aussi bien la droite que la gauche.  Le pragmatisme des idées dont il fait preuve en faisant fi des considérations politiciennes m’a tout de suite attiré. J’ai toujours été contre les oppositions systématiques ou partisanes car elles n’ont jamais fait grandir la France.

En tant que collaborateur parlementaire, j’assiste et je participe à la mise en place du programme sur lequel Emmanuel Macron et les parlementaires LREM ont été élus. Cependant, participer à l’élaboration de la politique nationale ne peut se faire sans un ancrage local. Mon engagement au niveau local revêt un double sens, il me permet de faire remonter ce qui se passe sur le terrain, au contact des marcheurs et de la population, tout en faisant de la pédagogie sur l’action du gouvernement et sur l’actualité du Parlement.

Être jeune dans une campagne électorale, avantage ou frein ?

Une campagne électorale ne peut se faire sans jeunes que ce soit d’un point de vue électoral ou opérationnel. De ce fait, il existe un réel appel à l’engagement des jeunes au sein des partis politiques. Donc a priori, c’est un avantage. 

Cependant, même si c’est un avantage nous devons avoir l’exigence de ne pas être relayé au second plan et de ne pas être considéré comme simple outil. Je ne me résignerai pas aux discours de nos ainés qui nous conseilleraient de « coller des affiches en attendant sagement notre tour ». Les mobilisations de jeunes à travers les manifestations pour le climat notamment montrent l’impatience de la jeunesse quant à la prise en mains de notre propre destin. Alors pourquoi attendre patiemment notre tour quand nous pouvons d’ores et déjà faire une différence ?

Pensez-vous que les élections municipales de 2020 seront celles de la jeunesse ?

L’élection d’un Président issue de la jeunesse en France, la montée en puissance de Greta Thunberg, l’élection de Sanna Marin âgée de 34 ans en Finlande, tous les signaux sont au vert pour la jeunesse. Les jeunes deviennent des acteurs incontournables et je ne pense pas que les élections municipales de 2020 soient une exception. Les élus locaux sont les visages de la Républiques, il est donc primordial que la jeunesse y soit représentée à sa juste valeur. Si nous désirons des villes à l’image de la société, les jeunes doivent contribuer à l’élaboration de la politique locale et donc s’engager massivement peu importe qu’ils soient étudiants, issus de la « société civile » ou de tel parti politique. Chaque jeune compte.

Comment amener les jeunes à s’y engager davantage ?

Il faut rompre avec l’image technocratique de la politique. Faire de la politique n’est ni « chiant », ni compliqué. Beaucoup de jeunes s’autocensurent car ils estiment n’avoir ni le réseau ni les compétences. Tout le monde y a sa place. Je ne peux pas parler pour tous les partis politiques mais en tout cas pour En Marche : Les Jeunes avec Macron est aussi bien un lieu de travail, de débats qu’un lieu de soirées et de rencontres. Donc si vous souhaitez défendre vos idées, vos convictions tout en buvant des coups, engagez-vous !

Curieux de découvrir d’autres portraits de jeunes engagés ?

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